Moi moi moi, à bicyclette

[cdang]

Moi moi moi,

Quand tu es plus compétent que ton formateur...
Journée de maintien des compétences du SST. Le formateur raconte des conneries, je laisse passer parce qu'au fond, osef, genre « On ne peut pas digérer son propre sang » — bah si mais c'est pas grave, tant que les gens savent qu'il faut pencher la tête en avant en cas de saignement de nez peu importe.

Mais quand il fait hésiter les stagiaires sur la mise en œuvre de la RCP, c'est juste pas possible ! C'est typiquement la situation où c'est l'hésitation qui tue !

« — [stagiaire] Et si jamais j'ai mal vérifié la respiration et que le cœur bat quand même ?
— [formateur] Ah faut pas. On ne masse pas un cœur qui bat, ça risque de l'arrêter.
— [moi] Euh non, de toute façon on ne masse pas le cœur, c'est pour ça qu'on ne parle plus de massage cardiaque mais de compressions thoraciques. Alors c'est sûr qu'il vaut mieux éviter, mais c'est pas si grave : devant le cœur c'est les côtes, rigides, et derrière c'est les poumons, mous, donc le cœur n'est pas déformé, c'est les poumons qui sont comprimés et qui chassent le sang comme une éponge, provoquant la circulation.
— [formateur] Et puis de toute façon, si le DAE détecte un rythme électrique normal, il ne dira pas de masser.
— [moi] Bah si, en raison de la possibilité de dissociation électro-mécanique, par exemple en cas de tamponnade »

Puis à la pause, j'explique tout bien au stagiaire : nœud sinusal, nœud septal, perte de la conduction et donc de la synchro en raison de l'infarctus...

D'ailleurs, en 2013 (il y a 11 ans, donc) :
https://www.allodocteurs.fr/archives-le ... 10767.html

Mais en fait, le message a été diffusé auprès des moniteurs et monitrices de secourisme depuis 2001, quand on a supprimé la prise de pouls dans le bilan (et qu'on a donc renommé le geste en « compressions tho » ). On prend plus le pouls, donc on ne sait plus si le cœur bat ou pas, bah ouais : pas de ventilation, on comprime point barre.
Il y a 24 ans, donc...

Et sur la dissociation électro-mécanique :

La dissociation électromécanique est un type d'arrêt cardio-circulatoire dans lequel le débit sanguin est très faible en dépit d'une activité électrique du cœur presque normale [...]

Un tableau de dissociation électromécanique est retrouvé dans moins d'un tiers des arrêts cardio-circulatoires, mais cette proportion tend à croître [...]

Le choc électrique externe est sans effet et le défibrillateur automatique ne le propose pas dans ce cas.

Le traitement repose sur les mesures classiques de réanimation cardio-pulmonaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissociat ... %A9canique

[Elthaïn]

Toulousain pendant encore un peu plus de douze heures. Une page se tourne...
Paris, me voilà !

A toi les pains au
.
..
.
.
.
.
.
.
x raisins

Alors, là ou je suis né, c'est à dire l'Est, on parle de...schnecks !

De fait, je vais pouvoir faire un mix Mosellan / Toulousain dans mes expressions, histoire d'ajouter à la confusion, mouhahah !
Après, les vraies différences, outre le prix du m², ça va surtout être :
-la politesse dans les transports (eh oui, à Toulouse, tu dis "bonjour" au chauffeur de bus, et même "merci, au revoir" en descendant) ;
-la luminosité, mais venant de l'Est, je devrais me réhabituer à la grisaille. Ou pas ;
-un rythme de vie un peu plus dynamique sur Paris ;
Au milieu de tout cela, savoir comment désigner une viennoiserie, c'est presque anecdotique, même si c'est l'anecdote qui marque.

[Adj]

Moi moi moi, j'ai découvert Weshipédia. Et j'ai revu Bienvenue chez ch'tis le weekend dernier.

Vous le voyez venir ?

"Wesh les biloutes ! Binn ou binn?"

Je suis quand même très triste que le wechitimi soit une langue en danger (avec moins de 1 locuteur sur toute la terre), ça semblait pourtant prometteur.

Adj

EDIT : et je suis en train d'apprendre au LLM maison à le parler. Pour l'instant, c'est pas brillant, il a du mal avec la syntaxe chti.

[tauther]

Toulousain pendant encore un peu plus de douze heures. Une page se tourne...
Paris, me voilà !

A toi les pains au
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x raisins

Alors, là ou je suis né, c'est à dire l'Est, on parle de...schnecks !

De fait, je vais pouvoir faire un mix Mosellan / Toulousain dans mes expressions, histoire d'ajouter à la confusion, mouhahah !
Après, les vraies différences, outre le prix du m², ça va surtout être :
-la politesse dans les transports (eh oui, à Toulouse, tu dis "bonjour" au chauffeur de bus, et même "merci, au revoir" en descendant) ;
-la luminosité, mais venant de l'Est, je devrais me réhabituer à la grisaille. Ou pas ;
-un rythme de vie un peu plus dynamique sur Paris ;
Au milieu de tout cela, savoir comment désigner une viennoiserie, c'est presque anecdotique, même si c'est l'anecdote qui marque.

D'ailleurs on ne parle pas aussi de couque au raisin ou de couque au chocolat un poil plus au Nord-Est?

Les gens vont te regarder bizarement quand tu vas demander une poche ou répondre "avec plaisir".  ​​​​​​​ 
 

[Fabfab]

Moi moi moi c'est la guerre entre Madame et notre voisin "Mr Connard Triple A", pour une histoire de lierre et chèvrefeuille coupé.
Elle a raison. Mais elle s'y prend très mal, et j'en connais un qui va devoir ramer pour tenter de faire médiateur et ramener du calme.
Ah oui, j'oubliais, on est en copro horizontale et je suis Syndic bénévole. Youpi.

[Jiohn Guilliann]

Je ne vois pas où est le problème : En partant en ville, je vois mon voisin virer sa haie morte (comme moi il y a deux ans). Je lui dis "si tu as 5 min, pendant que tu es motivé, je veux bien que tu t'attaques à ton lierre. Il est sur le point de franchir mon allée et de coloniser mon jardin paysager".
Quand je suis revenu, il n'y avait plus ni haie, ni lierre.

Ce n'est pas compliqué, pourtant :-)
 

[Harfang2]

Je ne vois pas où est le problème : En partant en ville, je vois mon voisin virer sa haie morte (comme moi il y a deux ans). Je lui dis "si tu as 5 min, pendant que tu es motivé, je veux bien que tu t'attaques à ton lierre. Il est sur le point de franchir mon allée et de coloniser mon jardin paysager".
Quand je suis revenu, il n'y avait plus ni haie, ni lierre.

Ce n'est pas compliqué, pourtant :-)

Boh, moi et mon voisin on laisse mon lierre se battre avec sa glycine, avec un liseron, que personne ne revendique qui se mêle à la bagarre comme juge de paix... Mais l'églantier du fond, à l'extérieur de nos deux jardins semble décider qu'il a quand même son mot à dire. 
Je me vois pas me mêler de ça.

[Fabfab]

Ben là c'est l'inverse : notre lierre et chèvrefeuille monte sur son grillage depuis notre haie. C'est a priori à nous de l'enlever, sauf que le règlement de copro n'est pas clair sur le statut de cette haie. On lui a donc dit la semaine dernière qu'on allait s'en occuper, mais pas dans la semaine.
Sauf qu'il a coupé hier à la base, quasiment à 1m à l'intérieur de notre parcelle, quand on n'était pas là. Et forcément ça crève maintenant.

[Erwan G]

Juridiquement, il est en tort.

[Fabfab]

Juridiquement, il est en tort.

Ah ben ça je pense bien en effet. Mais je crois que je vais préférer me mettre d'accord avec lui sur "à faire / à ne pas faire" plutôt qu'envenimer la situation. Parce que ça fait 20 ans que je sais qu'il est con comme un bulot, et que je n'arriverai jamais à son niveau.
Bref, petits soucis de voisinage ordinaires, mais ça fout en rogne.