Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

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vermer
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par vermer »

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Donc, 11 nouvelles au programme de ce pavé ! Il y a un peu de tout, mais globalement c'est très moyen avec des auteurs qui, pour la plupart, ne maitrisent pas vraiment ce format de texte.
Malgré tout, la nouvelle de Floriane Soulas, est bien construite et agréable à lire. Aussi le texte le plus marquant pour moi est celui de Jean Baret. c'est vraiment marrant, écrit avec légèreté, plein d'originalité et d'ironie.
Bref, une anthologie qui fait surtout dans la quantité plus que dans la qualité.
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Florentbzh
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Florentbzh »

vermer a écrit : lun. mai 12, 2025 9:54 pm Malgré tout, la nouvelle de Floriane Soulas, est bien construite et agréable à lire. Aussi le texte le plus marquant pour moi est celui de Jean Baret. c'est vraiment marrant, écrit avec légèreté, plein d'originalité et d'ironie.
Bref, une anthologie qui fait surtout dans la quantité plus que dans la qualité.

Par curiosité, dans ce recueil, qui a écrit Hantologie ?
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Erwan G
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LA PRINCESSE DE MARS
Edgar Rice Burroughs

Les omnibus ont à la fois l’immense avantage de contenir tous les titres d’un auteur, d’un cycle ou d’un type. Ils ont néanmoins, pour moi, le désavantage de donner l’envie de complétude, c’est-à-dire l’impression d’être contraint de lire l’intégralité des textes à la suite, sous peine d’avoir le sentiment de ne pas être allé jusqu’au bout du livre. Il est vrai, aussi, que depuis quelques années, je me contrains à ne pas reposer un livre avant de l’avoir fini. Le dernier en date était le Cycle de Terremer d’Ursula K Le Guinn, que j’ai lu vers la fin du confinement. J’ai eu besoin de changer un peu de style et, finalement, depuis 5 ans, je n’ai pas repris ma lecture. Je crains de faire la même chose avec ce cycle, mais après deux romans, j’ai eu besoin de changer d’ambiance.
Visiblement, la voie d’entrée chez Edgar R. Burroughs est le cinéma. Son Tarzan est essentiellement connu par la voie du cinéma. J’ai pu entrer dans ce cycle par le biais du film de Disney que j’ai pu apprécier. Le fait que ce film lançait des pistes et qu’il ne connaitra pas de suite en raison d’une mauvaise réception en salle m’a donné envie d’approfondir ce cycle et de voir s’il mérite la réputation qu’il a et les pastiches qu’il a générés.

John Carter est un capitaine ( ?) de l’armée sudiste dans la guerre de Sécession, avant de devenir un explorateur à la recherche de la fortune. Alors qu’il vient de trouver, avec son associé, un filon aurifère, son associé est envoyé vers la civilisation pour s’assurer de la propriété du terrain. Malheureusement, il est pris en chasse et abattu par des indiens. John Carter se doutant de quelque chose, il décide d’aller vérifier si son ami est en sécurité. Il part à sa recherche et est, à son tour, pris en chasse par les mêmes indiens. Il se réfugie alors dans une grotte, qui semble effrayer ses poursuivants. Il finit par perdre connaissance et se réveille dans un environnement totalement étranger : il est, sans savoir comment, arrivé sur la planète Mars, une planète moribonde mais, en même temps, pleine de vie et de fureur. Après avoir maitrisé la différence entre les deux planètes, il s’avère et plus fort, plus agile et plus dangereux que les martiens qui l’ont découvert…

Ainsi commencent les aventures de John Carter, qui va croiser le chemin de l’une des princesses de Mars, dont il tombera fou amoureux, qu’il cherchera à arracher des griffes de ses geôliers, tout en sauvant son royaume. Nous sommes très loin de la littérature sérieuse, c’est certain, mais il faut se rappeler que ce livre a été écrit en 1917 et qu’il fait partie des pionniers du genre. C’est, avant tout, un livre d’aventures, une série de quêtes, de combats, d’humanité qui vont mener un étranger à devenir le principal héros d’un peuple différent. On ne s’ennuie pas, tout au long de ce roman, dont le style est totalement adapté à la narration. Que ce soit au cours des nombreuses batailles, des coups de force ou d’intelligence de John Carter ou encore dans l’expression simple de l’amitié et de l’amour.

Alors, oui, c’est daté. Les hommes sont virils avant tout, les femmes sont faites pour être belles et fortes, mais surtout victimes de leur environnement, même si elles ne sont pas que cela. Je n’ai cependant pas eu plus de difficultés que cela à la lecture de ce livre, à ce niveau. J’ai trouvé que l’aventure et le merveilleux était au rendez-vous, avec une certaine ambition et un développement riche : il y a une certaine dimension au cadre des aventures. On est loin du héros solitaire qui vit de son bras : il a des amis, une famille, des attaches, sur Terre comme sur Mars. Il y a un cadre qui ne dépend pas des histoires, mais une vraie construction de monde qui offre des histoires. A lire si l’on aime les romans d’aventure et les romans virils.
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
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Erwan G
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LES DIEUX DE MARS
Edgar Rice Burroughs

A la fin du premier tome, John Carter quitte, contre sa volonté, la planète Mars pour la Terre, sans savoir comment faire ce voyage. Dans le films sorti il y a quelques années, le réalisateur avait donné une explication qui puise ses racines dans ce présent roman : en effet, on voit dans le film d’étranges individus qui sont capables de faire ces voyages et qui sont présents un peu partout sur Mars.
Dans ce deuxième roman, John Carter retrouve enfin Mars après près de deux décennies sur Terre. Mais il arrive dans une zone qu’il ne connait pas, une forêt magnifique mais rencontre rapidement des hommes-plantes et des Singes blancs. En cherchant à les fuir, John Carter retrouve Tars Tarkas, son ami, jeddak des Tharks, un martien vert, un guerrier géant de près de 2m50. Ce dernier va lui apprendre que Dejah Torris, sa princesse martienne, est partie pour cette région qui est présentée comme étant le paradis dans lequel viennent les martiens lorsqu’ils sont las de la vie. Tars Tardak est, lui, parti à la recherche de son ami, tous les autres lieux ayant été fouillés. Tous deux vont tenter d’échapper à leurs poursuivants pour rencontrer une jeune martienne rouge, Thuvia, grâce à laquelle ils comprennent que ce paradis n’est pas ce qu’il prétend être. Petit à petit, la vérité sur les Therns, les Martiens blancs, porteurs de la religion martienne, et sur la déesse Issus va être découverte par John Carter, ce qui risque de changer la face de la planète.

J’ai eu un peu peur, au début du livre, de tomber sur l’un de ces romans pulps assez classiques, dans lequel le héros fait tout et est tout seul. Le roman est, en réalité, plus original que les suites que l’on pourra connaitre ou que les héritiers de John Carter connaitront. John Carter reste inscrit dans son univers qui, petit à petit, continue de se développer, en présentant les Therns (martiens blancs) et les Premiers-nés (martiens noirs), leur environnement et une religion dont on ne sait, finalement, que peu de choses, si ce n’est qu’elle présente une organisation très structurée de la société martienne.

Comme le premier roman, on est dans un roman d’aventure : John Carter découvre le monde, en décalage avec celui qu’il connait. On retrouve à la fois les exploits personnels, mais aussi la société martienne, dans laquelle ces aventures s’inscrivent. Comme dans beaucoup de romans américains, les personnages sont des archétypes, ils n’ont pas de réel développement personnel, mais la société martienne évolue. Les aventures de John Carter ont un impact sur la société martienne et cela transparait dans les romans.
Le deuxième roman est dans la lignée du premier et reprend les codes et le style. On ne s’ennuie pas une minute, les romans sont courts et denses, riches en rebondissements. Tout l’inverse de ce que peut faire, dans ses « romans d’aventure » de Jack London.
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Erwan G
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LES GENS DES COLLINES
Chris Offutt

Depuis que j’ai découvert Ron Rash, je me rends compte qu’un certain nombre d’auteurs américains ont une passion pour les Appalaches. Je n’avais jamais réellement fait attention à cette zone géographique qui semble plus inspirer les auteurs de romans, voire même de podcasts, que les cinéastes. Outre, donc, Ron Rash, d’autres auteurs américains sont centrés sur cette partie de leur pays, écrivant quasi uniquement sur cette région. C’est le cas de Chris Offutt qui semble, depuis près de 30 ans, avoir écrit plusieurs romans qui se déroulent dans la partie appalachienne du Kentucky. Oui, pour moi aussi, le Kentucky, c’est le pays du poulet frit et du bourbon. Mais c’est aussi, visiblement, un pays rural et assez dur.

Mick est militaire. Plus exactement, il appartient au CID, la police militaire et officie, en tant qu’enquêteur, sur les bases américaines se trouvant en Europe et au Moyen-orient. Son épouse, Peggy, l’a suivie pendant un temps avant d’exprimer le besoin de rentrer au pays. Visiblement, quand on est du Kentucky et, plus encore, quand on vient de la région des collines, des Appalaches du Kentucky, on a du mal à quitter longtemps son pays de naissance. Mick revient au Kentucky, pour un congé, parce qu’il a appris que son épouse est enceinte de près de neuf mois. Une fois arrivé, il apprend que l’enfant n’est peut être pas le sien. Il part alors s’isoler dans la cabane de son grand-père et du père de ce dernier, perdue dans les collines, avec comme seule compagnie une caisse de bourbon. Alors qu’il traite ses difficultés à l’ancienne, sa sœur, vient lui demander son aide : elle est shérif du comté et, malgré l’époque, les gens du crû ont du mal à l’accepter. Or, elle vient de découvrir un cadavre, celui d’une jeune femme, morte depuis peu.
Je n’aime pas les romans policiers. Autant, à une époque, j’ai aimé les whodunit, quand on disposait des moyens de trouver le coupable, autant je n’aime pas les livres qui se présentent à la fois comme un whodunit et comme une espèce de roman social, développant l’intimité des personnages, comme dans la Reine de glace. J’ai hésité à prendre ce roman, mais tout m’avait intrigué : la couverture, le quatrième de couverture, cela ressemblait plus à un (court) roman noir qu’à un policier et c’est le cas. On sait, dès la moitié du livre, qui est le meurtrier et ce n’est pas ça l’important dans ce livre. On s’intéresse beaucoup plus aux personnes, au fonctionnement des gens dans cet environnement, la question de la justice qui se rend entre membres de la famille, aussi éloignée soit-elle.

J’ai beaucoup aimé ce roman de par son ambiance, de par ses personnages. Certes, Mick est une sorte de surhomme, pas nécessairement physiquement, mais dans ses qualités d’enquêteur. Il est si fort qu’il ne risque même pas de conséquence alors qu’il explose la durée de son congé et qu’il est recherché par l’armée en raison de cette absence.

C’est un roman noir, sombre, mais plutôt positif, notamment parce que l’enquête se résout avec une forme de justice, de par l’intervention de Mick. L’écriture est bonne, fluide. On réussit à passer de la noirceur de l’individu, du poids de la tradition et de la famille, à la beauté de la région, tout en évoquant ses difficultés, ses lacunes. Un très joli roman, assez court (250 pages environ), agréable à lire et qui donne une autre vision de ce coin perdu de l’Amérique.
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Erwan G
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LA FORMUNE DE DIEU
J. R. Dos Santos

De temps en temps, quelqu’un de mal intentionné me recommande un livre. Comme je suis et demeure un grand naïf, je pense que cette personne est emplie de bonnes intentions et que son conseil est précieux et vient un jour où je lis le livre et où je découvre la vérité. En y repensant, je pense que cette personne n’est même pas mal intentionnée, je pense qu’elle a des goûts des plus discutables parce qu’elle considère que Paulo Coehlo est un grand auteur et que son Alchimiste est un livre merveilleux. Je pense surtout que cette personne a une passion pour le portugais (c’est respectable) et qu’elle ferait mieux de l’apprendre plutôt que de conseiller des livres qui sont peut être au dessus du lot de l’écriture moderne en portugais mais qui sont mauvais, selon des critères plus généraux.

Donc, J.R. (c’est un indice, qui peut décider de porter le nom d’un personnage douteux d’une série douteuse) Dos Santos est un croyant passionné de science et qui pense savoir manier une plume. Alors, pourquoi ne pas écrire un livre qui permettrait de regrouper ses deux passions et qui servirait à démontrer qu’elles sont les deux faces d’une même pièce ? Comme J.R. a opté pour un nom d’auteur original, qui laisse penser à un gros moustachu avec un chapeau de cow-boy portant des chemises aux couleurs vives et une cravate de cow-boy, c’est-à-dire une lanière de cuir tenue par une pièce métallique de fort mauvais goût, il ne peut opter pour un essai. Non, il serait tourné en ridicule et n’en vendrait pas assez pour acheter les puits de pétrole de Bobby. Alors, il se dit qu’il peut aller plus loin dans son adoration du mauvais goût américain en prenant en modèle le seul, l’unique Dan Brown. Mais bon, lui, il n’est pas là pour dire du mal de l’Eglise catholique sinon sa mère ne lui parlera plus. Alors, il va reprendre le squelette d’intrigue que se partagent des gens voués à un cercle spécial des enfers, le livre conspirationniste : un gars qui n’a rien à voir avec rien mais qui est intelligent, il est professeur d’histoire ancienne, de langues mortes et cryptologue, se fait recruter par un service secret d’une puissance étrangère ennemie, disons, l’Iran, par le biais d’une très belle femme qui le séduit. Il accepte de tenter de décrypter un manuscrit inconnu d’Einstein pour des gens qui cherchent, depuis des années, à tromper tout le monde pour construire leur propre bombe atomique. Mais, comme c’est un professeur d’histoire, il ne se doute de rien jusqu’à ce qu’il se fasse convoquer par la CIA qui lui impose de devenir un agent double pour les renseigner sur les progrès des iraniens sur le sujet, parce que le directeur d’une branche de la CIA a espionné une rencontre entre Ben Gourion et Einstein en 1951 à Princeton, au cours de laquelle le premier ministre israélien a demandé au scientifique de concevoir une bombe atomique facile à construire, avant de lui demander s’il pouvait démontrer l’existence de Dieu. A mon avis, si les américains voulaient vraiment des informations, ils demanderaient au Mossad, mais bon, le Moyen-Orient c’est visiblement l’Iran. Alors que l’on vient de détecter un cancer en phase terminale chez son père (oui, c’est comme cela, ça donne de l’épaisseur au personnage) qui, en outre, s’inquiète de la disparition de son meilleur amis, un professeur de physique, il s’envole pour l’Iran et tente d’en apprendre plus sur le manuscrit. Malheureusement, les iraniens ne sont pas complètement stupides, alors ils ne lui donnent que les formules à décrypter parce que, visiblement, les iraniens peuvent construire une bombe atomique mais ne peuvent pas décrypter tout seul une énigme. Il faut comprendre, ils sont un peu cons, aussi. Alors, la CIA décide de voler le manuscrit. Mais comme leurs agents sur place sont avant tout des clod.. des iraniens, ils se font bêtement chopper et le portugais finit dans une prison où on le torture rapidement et gentiment avant que la femme qui l’a recrutée décide de l’enlever et de le renvoyer chez lui. Il rentre en ayant appris que l’ami de son père, dont il sait qu’il a été enlevé par le Hezbollah a été interrogé un peu trop durement et en est mort, sans révéler le secret du manuscrit d’Einstein détenu par les iraniens et nommé, en allemand, la Formule de dieu. L’historien décide alors de se rapprocher de l’assistant du professeur de physique décédé de sa mort, pour vérifier si les iraniens n’auraient pas laissé trainer une trace chez lui. Bingo, notre roi de l’enquête découvre que le professeur de physique entretenait une relation épistolaire avec un lama bouddhiste. Il part donc à Lassa à la recherche du moine tibétain, avant de se faire enlever par les iraniens qui lui révèlent que l’enlèvement en Iran par la belle iranienne n’était qu’un leurre, un piège pour obtenir plus d’informations de sa part, parce qu’ils savaient depuis le début qu’il était un agent de la CIA. Avec l’aide de la belle iranienne, il réussit à échapper aux méchants iraniens en plein Tibet sans jamais remettre en cause la bonne volonté de celle belle femme dont il est fou amoureux et qu’il consommera à emporter dans la voiture. Avec elle, il trouve le lama tibétain qui lui apprend que, avant de redevenir moine, il a été l’un des assistants d’Einstein à Princeton avec son ami portugais. Or, Einstein avait fait une découverte incroyable : la preuve de l’existence de Dieu, qu’il a formulé dans une formule cryptée. Je suis passé allégrement sur les explications scientifiques, historiques, qui vulgarisent à la truelle la physique ou les mathématiques tout en faisant un lien avec la foi et avec Dieu, sans compter l’histoire, avec celle du Tibet (rapide, faut pas déconner non plus, c’est le cœur de la science religieuse, visiblement, mais ça reste un truc du tiers monde). Et là, découverte, la formule de Dieu est bien cela et pas une bombe atomique ! Cela va pouvoir sauver l’historien et la belle iranienne des méchants indiens. L’historien négocie alors avec la CIA (sic) un retour dans son pays (re Sic). Mais à l’arrivée, les sournois américains lui prennent la femme pour l’interroger : l’historien n’ayant pas donné le décryptage de la formule de Dieu, il ne peut pas avoir la femme et celle-ci doit être interrogée sur les recherches atomiques de son pays. Quelle surprise, quel rebondissement, je n’en pouvais plus du stress. Pour que l’historien puisse décrypter la formule d’Einstein, il doit comprendre les recherches faites par ses assistants : en effet, le lama a indiqué que la Formule de Dieu d’Einstein ne pourrait être révélée qu’une fois trouvée deux autres moyens de prouver l’existence de Dieu. L’historien connait les fruits de la recherche du moine, une vision mystique expliqué à l’aune de résultats scientifiques, qui lui ont révélé que l’univers dansait au rythme de la danse de Shiva. Et qu’Einstein avait prouvé que les 6 jours de la Création sont juste si on applique les règles de la relativité, un jour représentant des durées plus ou moins longue selon que l’on se trouve près de l’origine du Big Bang ou que l’on s’en éloigne. Mais les chiffres sont clairs, la Bible a raison, le monde a bien été créée en 6 jours relatifs. Reste maintenant la preuve scientifique. Alors que l’historien travaille difficilement sur le projet, il est informé par les américains que la CIA va restituer la belle iranienne aux représentants de son pays et qu’il n’a plus que 15 heures pour trouver la solution de l’énigme s’il veut éviter cela. Pour pouvoir avancer, l’historien doit comprendre ce qu’a trouvé le professeur décédé. L’assistant du professeur disparu va lui expliquer l’approche scientifique qui arrive à la même chose. Me demandez pas de vous l’expliquer, je n’ai rien retenu, j’attendais juste que le livre se termine ou qu’une bonne âme achève mes souffrances. Bref, il explique que c’est bon, le professeur disparu allait communiquer là-dessus et paf, il est mort, comme le chien. Mais au cours de cette discussion, l’hôpital appelle : le père de l’historien est en train de mourir. Et, sur son lit de mort, sans réelle raison, il lui révèle que l’assistant de son ami a distribué des choses qu’il voulait cacher pour éviter qu’elles ne disparaissent ensuite de la disparition du professeur et du manuscrit d’Einstein et que lui a reçu une enveloppe contenant le prénom d’Einstein et deux alphabets bizarres. Une relique sans intérêt, donc. Sauf que, boum, la tête de l’historien explose et il sait qu’il a la solution à portée de main. Lorsque son père est enterré, l’historien est rejoint par les américains et la belle iranienne. Comme ils ne peuvent pas faire du sexe devant tout le monde, ils s’embrassent juste avant de révéler aux américains qu’il n’a pas la Formule de Dieu mais qu’ils vont pouvoir la décrypter ensemble. Après une énième longueur inutile autour du décryptage du texte qui montre l’intelligence et le professionnalisme du héros, bim, la révélation finale : regardez dans la Genèse, que la Lumière soit ! L’historien a une révélation : Einstein a compris le sens de la vie, de l’univers et de tout le reste : les hommes sont apparus pour créer Dieu, un superordinateur qui pourra faire les calculs et, ainsi, créer le prochain univers à la disparition de celui-ci. L’américain comprend la puissance de la révélation, ils sont tous changés à jamais, prêts à arpenter le chemin du reste de leur vie où ils pourront réellement se trouver.

Comme l’auteur pense qu’il est un poil trop intelligent ou son livre trop mal écrit, il fait un épilogue pour nous présenter, en condensé, ce qu’il a mis bien trop de pages à nous expliquer. Ce n’est pas plus intéressant, mais c’est plus court, je pense qu’on aurait dû en rester là au niveau de la publication.

Ce livre est donc l’un de ces infâmes textes qui reprennent le schéma à la mode, comme Lovenbruck dans « l’Apothicaire » à propos des gnostiques ou Esbach dans « Jesus Video » bien que ce dernier soit le moins pénible des trois même s’il contient les mêmes passages obligés. Si j’étais assez maso pour lire du Dan Brown, je ne serai pas surpris d’y retrouver la même construction, les mêmes schémas.

C’est mauvais.

Le fusil de Tchekhov est enrayé : la moitié des choses qui sont développés (la mère et le père, la belle iranienne…) n’ont strictement aucun intérêt dans le cadre du roman. C’est un peu comme si un réalisateur de décors se disait qu’il pouvait parfaitement construire des décors pour Iphigénie ou Roméo & Juliette uniquement avec du carton marron, du scotch et des stabilos ou une recette de Chef Club. C’est lourd, ça pèse sur l’estomac et on se demande si on avait réellement si faim que cela pour avoir osé manger tout ça.
Bref, à moins d’être un fan inconditionnel des auteurs portugais de seconde zone (si vous en avez des biens de qualité, je prends) ou de trouver que l’Alchimiste est le meilleur roman que vous avez lu depuis 25 ans, passez votre chemin et soyez avertis : J.R. DOS SANTOS, le JR lusitanien a écrit pléthore de livres que vous pouvez écouter le jour où vous voudrez vraiment passer à l’acte mais que vous sentez une petite faiblesse dans votre certitude de vouloir vous donner une mort certaine.
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par BenjaminP »

Erwan G a écrit : mar. mai 13, 2025 1:22 pm (si vous en avez des biens de qualité)

Fernando Pessoa évidemment, dont le Livre de l'intranquillité (inquiétude, dans certaines traductions) est un monument de littérature, de poésie, de l'humanité, et José Saramago. L'Aveuglement est extrêmement marquant, de même que son Évangile selon Jésus, et Caïn, dans le même genre (surtout si tu as apprécié Joseph et ses frères de Thomas Mann).
CR 5E fleuris : Rime of the Frostmaiden et le Tribunal d'Islayre

Enjeu Solo, l'émulateur de MJ qu'il est beau ! Pour toutes vos parties sans MJ, Enjeu Solo contient les oracles qu'il vous faut.
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Orlov »

@Erwan La splendeur du Portugal de Antonio Lobo Antunes. Pas un livre facile, mais un témoignage époustouflant sur la vie des colons portugais en Angola, sur la famille et la mémoire familiale et sur la nostalgie (bon ça c’est moins original dans la culture portugaise).
Cryoban a écrit : lun. juin 26, 2023 7:56 am Le vrai problème c'est les gens.

Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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Les hérétiques de Dune

Message par sherinford »

Dernière lecture:

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"Les hérétiques de Dune" par Frank Herbert.

Après une longue pause, il est temps de reprendre la suite du cycle de Dune. On arrive ici dans deux tomes dont je ne me souvenais pas du tout, et qui ne m’avaient pas laissé un souvenir extraordinaire...

Quelques millénaires sont passés depuis les évènements décrits dans l’Empereur Dieu de Dune. La mort de l’Empereur a entraîné la dispersion de l’humanité dans les étoiles, et on assiste à présent à un retour des peuples qui se sont exilés.

L’épice n’est plus un monopole de Dune, puisque le Bene Tleilax est parvenu à créer une méthode pour en dupliquer la production dans leurs cuves.

De son côté, le Bene Gesserit a commandé un enième Ghola de Duncan Idaho au Bene Tleilax, et a chargé Miles Teg, le Bashar (sorte de commandant en chef) de l’ordre de le former sur la planète Gammu (anciennement Giedi Prime) et de réveiller sa mémoire.

Et sur Dune (appelée aujourd’hui Rakis), une jeune femme, Sheeana, parvient à se faire obéir des vers des sables, et est considérée par le clergé comme une nouvelle prophétesse…

Le livre multiplie les points de vue entre les différents protagonistes, ce qui lui donne un côté aussi déstructuré que “les enfants de Dune”: dans les Hérétiques de Dune, il n’y a pas un personnage central, comme c’est le cas dans Dune ou dans l’Empereur Dieu.

Malgré tout, celui-ci est plus intéressant, dans la mesure où il fait évoluer cet univers en y apportant quelques gros changements. Le Bene Tleilax est un peu plus mis à l’honneur, avec quelques révélations intéressantes sur leurs secrets et sur les cuves Axlolt.

J’enchaîne immédiatement avec la Maison des Mères…


Lectures de 2025:

Spoiler:
1. "Le dernier voeu & l’épée de la providence" de Andrzej Sapkowski (10/10).
2. "Voix d’extinction" de Sophie Hénaff (6/10).
3. "Béantes portes du ciel" de Robert Reed (7/10).
4. "Dernier meurtre au bout du monde" de Stuart Turton (9/10).
5. "Drame de pique" de Sophie Hénaff (8/10).
6. "La vengeance du Manitou" de Graham Masterton (7/10).
7. "Les chevaliers d'émeraude - tome 1 - Le feu dans le ciel" de Anne Robillard (6/10).
8. "Itinéraires nocturnes" par Tim Powers (4/10).
9. "Dune" par Frank Herbert (10/10).
10. "Le Messie de Dune" par Frank Herbert (8/10).
11. "Les enfants de Dune" par Frank Herbert (6/10).
12. "L'Empereur-Dieu de Dune" par Frank Herbert (10/10).
13. "L'invasion des profanateurs" par Jack Finney (7/10).
14. "Sinistre réputation" par Miranda James (5/10).
15. "Les yeux de la momie" par Robert Bloch (8/10).
16. "Les mines du Roi Salomon" par Henry Rider Haggard (7/10).
17. "She - tome 1" par Henry Rider Haggard (8/10).
18. "She - tome 2" par Henry Rider Haggard (8/10).
19. "La montagne dans la mer" par Ray Nayler (6/10).
20. "Medalon" par Jennifer Fallon (6/10).
21. "L'épée brisée" par Poul Anderson (9/10).
22. "La bibliothèque des rêves secrets" par Michiko Aoyama (8/10).
23. "Le rôdeur devant le seuil" par H.P. Lovecraft et August Derleth (4/10).
24. "La crise dans le récit" par Byung-Chul Han (8/10).
25. "Opération Napoléon" par Arnaldur Indridason (8/10).
26. "Les hérétiques de Dune" par Frank Herbert (7/10).
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Message par Cuchurv »

@Erwan G quand je relis les premières œuvres de ce cher ERB (et même dans les plus tardives parfois mais rarement) je trouve que, pour l'époque, les personnages féminins sont quand même loin d'être des cruches.
Dejah Toris a besoin de John Carter car "bien sûr c'est une femme et quand même faut rappeler qui est le sexe fort" (je résume) mais elle est quand même dans mes souvenirs relativement indépendante et n'attend pas toujours que JC vienne à son secours en s'évanouissant.

Jane Porter quant à elle dans le premier roman "Tarzan des singes/Seigneur de la Jungle" est un peu nouille avouons-le, dans "le Retour de Tarzan" elle s'améliore et dans "Tarzan et ses fauves" elle se débrouille seule dans la jungle (Tarzan l'a formé nous dit-on) et plutôt pas mal.
Bon ensuite à part se faire enlever elle ne sert à rien dans les autres, puis elle est remplacée par le love interest pour Tarzan (qui rappelle qu'il est marié quand les femmes sont à ses pieds #TropDurPourLui ) et à de rares exception dans les oeuvres tardives (il y a quelques femmes qui sortent du lot, notamment une  en mettant un pain à un "méchant") elle sont totalement remplaçables... 8O
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vermer
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par vermer »

Florentbzh a écrit : mar. mai 13, 2025 10:38 am
vermer a écrit : lun. mai 12, 2025 9:54 pm Malgré tout, la nouvelle de Floriane Soulas, est bien construite et agréable à lire. Aussi le texte le plus marquant pour moi est celui de Jean Baret. c'est vraiment marrant, écrit avec légèreté, plein d'originalité et d'ironie.
Bref, une anthologie qui fait surtout dans la quantité plus que dans la qualité.

Par curiosité, dans ce recueil, qui a écrit Hantologie ?
C'est Laurent Quessi. Cette nouvelle est pas trop mal écrite, mais catastrophique niveau structure et rythme.
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Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

Cuchurv a écrit : mar. mai 13, 2025 4:17 pm @Erwan G quand je relis les premières œuvres de ce cher ERB (et même dans les plus tardives parfois mais rarement) je trouve que, pour l'époque, les personnages féminins sont quand même loin d'être des cruches.
Dejah Toris a besoin de John Carter car "bien sûr c'est une femme et quand même faut rappeler qui est le sexe fort" (je résume) mais elle est quand même dans mes souvenirs relativement indépendante et n'attend pas toujours que JC vienne à son secours en s'évanouissant.

Elles ne sont pas inintéressantes, mais elles sont quand même traitées comme des "femmes". Elles sont des victimes même si elles sont pleines de grandeur. Ce qui est mis le plus en avant pour Dejah Toris, c'est sa grande beauté.
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

Erwan G a écrit : mar. mai 13, 2025 1:22 pm Image

LA FORMUNE DE DIEU
J. R. Dos Santos



J'ai oublié de dire que la formule secrète qu'Einstein a mis tant d'effort à coder est "que la lumière soit".

Ça a changé, la physique...
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La maison des mères

Message par sherinford »

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"La maison des mères" par Frank Herbert.

Dune a été vitrifiée par les Honorées Matriarches, qui sont revenues de la Dispersion et arrachent une par une les planètes qui étaient sous la tutelle du Bene Gesserit. La Révérende Mère Supérieure Odrade s'est réfugiée sur le monde du Chapitre, et tente d'organiser une contre-attaque à l'aide des maigres atouts qui lui restent: Murbella, l'honorée matriarche prisonnière qui est tombée amoureuse de Duncan Idaho, le ghola de Miles Teg qui n'est encore qu'un enfant et dont la mémoire doit encore être réveillée, Sheeana, qui s'est échappée avec un ver des sables dont l'action transforme peu à peu la planète du Chapitre en une nouvelle Dune, et Scytale, un prisonnier Tleilaxu, le dernier de sa race à connaître tous les secrets des cuves, et qui n'a pas encore révélé tout son savoir...

Beaucoup plus intéressant que les "Hérétiques de Dune", ce roman démontre les trésors de résilience qui peuvent être utilisés par le Bene Gesserit pour assurer sa propre survie, et qui expliquent la longévité de cet ordre. Malgré tout, il reste un peu décevant, dans la mesure où il se termine certes sur une fin, mais qui laisse ouvertes un certain nombre de portes et de questions, auxquelles Frank Herbert ne répondra jamais, puisqu'il décèdera avant. Son fils va finalement clôturer le cycle à partir des notes de son père et avec l'aide de Kevin J. Anderson dans deux tomes que je n'ai encore jamais lu, et que j'hésite à acheter (donnez votre opinion là-dessus, ça m'intéresse)...

En effet, et c'est sans doute la conclusion la plus importante de cette relecture du cycle de Dune, la plume de Frank Herbert est littéralement inimitable. Il parvient à évoquer dans un même chapitre un dialogue présent entre deux protagonistes, les pensées secrètes de ceux-ci et les souvenirs d'un d'entre eux qui ressurgissent suite à ce dialogue, tout en conservant une certaine clarté. Dans leurs romans situés dans le même univers, le fils Herbert et Anderson n'arrivent jamais vraiment à recréer cette magie.


Lectures de 2025:

Spoiler:
1. "Le dernier voeu & l’épée de la providence" de Andrzej Sapkowski (10/10).
2. "Voix d’extinction" de Sophie Hénaff (6/10).
3. "Béantes portes du ciel" de Robert Reed (7/10).
4. "Dernier meurtre au bout du monde" de Stuart Turton (9/10).
5. "Drame de pique" de Sophie Hénaff (8/10).
6. "La vengeance du Manitou" de Graham Masterton (7/10).
7. "Les chevaliers d'émeraude - tome 1 - Le feu dans le ciel" de Anne Robillard (6/10).
8. "Itinéraires nocturnes" par Tim Powers (4/10).
9. "Dune" par Frank Herbert (10/10).
10. "Le Messie de Dune" par Frank Herbert (8/10).
11. "Les enfants de Dune" par Frank Herbert (6/10).
12. "L'Empereur-Dieu de Dune" par Frank Herbert (10/10).
13. "L'invasion des profanateurs" par Jack Finney (7/10).
14. "Sinistre réputation" par Miranda James (5/10).
15. "Les yeux de la momie" par Robert Bloch (8/10).
16. "Les mines du Roi Salomon" par Henry Rider Haggard (7/10).
17. "She - tome 1" par Henry Rider Haggard (8/10).
18. "She - tome 2" par Henry Rider Haggard (8/10).
19. "La montagne dans la mer" par Ray Nayler (6/10).
20. "Medalon" par Jennifer Fallon (6/10).
21. "L'épée brisée" par Poul Anderson (9/10).
22. "La bibliothèque des rêves secrets" par Michiko Aoyama (8/10).
23. "Le rôdeur devant le seuil" par H.P. Lovecraft et August Derleth (4/10).
24. "La crise dans le récit" par Byung-Chul Han (8/10).
25. "Opération Napoléon" par Arnaldur Indridason (8/10).
26. "Les hérétiques de Dune" par Frank Herbert (7/10).
27. "La maison des mères" par Frank Herbert (8/10).
"Si tu souffres à propos de quelque chose d'extérieur, ce n'est pas cette chose qui te trouble, mais ton jugement sur elle ; il dépend de toi de le faire disparaître." - Marc-Aurèle
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Beau Renard
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Beau Renard »

J'avoue que comme @Sammael99, à partir des hérétiques, ce fut une lecture laborieuse. Les deux derniers tomes m'ont laissés de marbre. Pas tant sur le style de Herbert, mais sur les symboliques qui ne m'ont pas touchés, que j'ai peut être pas compris non plus. Les honorés matriarches par exemple ...

Puis ça commence à aborder des points, qui sont plus SF que Herbertien, comme les non vaisseaux. Tout ça, à former un tout qui m'a laissé pantois. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai une question qui me trotte depuis cette lecture : est ce moi qui est passé à côté ? qui a pas compris ? Ou ça m'a juste pas convaincu ? Sentiment assez étrange .. Le jour ou la PAL diminuera, j'irais surement refaire un tour en Rakis.
"Resistance is futile"  Bjorn Borg
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