Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

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rogre
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par rogre »

tauther a écrit : mar. févr. 25, 2025 9:42 pm
rogre a écrit : mar. févr. 25, 2025 9:36 pm Ben moi, je relis Proust {noter que l'on RE-lit toujours Proust].
Délà 1600 pages. Je suis donc à la moitié: encore 1600 pages.
Yay!  :ange:
Ah... C'est une sorte de cut-up circulaire... Du coup, Proust cela fait combien de pages en vrai?

Selon les éditions, entre 1600 et 3200.
Ce qui importe, c'est le temps que l'on met à lire tout: ça a été calculé. 
1 231 972 mots - 7 234 875 caractères, espaces compris.

Lecture à voix haute:
  • Du côté de chez Swann  17h25
  • A l’ombre des jeunes filles en fleurs  22h13
  • Le côté de Guermantes  23h04
  • Sodome et Gomorrhe  21h17
  • La Prisonnière  17h09
  • Albertine disparue  11h42
  • Le Temps retrouvé  15h07
  • À la recherche du temps perdu  127h4

Lecture silencieuse: environ 131 heures (car variations de la vitesse de lecture), soit; au rhytme de 2 heures par jour, 64 jours nécessaires, soit un peu plus de deux mois.

Game of Thrones, à titre de comparaison, 79 épisodes pour plus de 76 heures de programme, tandis que Lost, 121 épisodes pour 84 heures. 131 heures de lecture n’est donc pas une épreuve insurmontable.
 
La bêtise de surface est plus superficielle que la bêtise des profondeurs. Mais en même temps, elle est moins profonde. C'est le fameux "en même temps". (Goossens)
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tauther
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par tauther »

@rogre En fait les années 60 étaient très pudibondes par rapport aux années 50!
Spoiler:
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Edit: NSFW
Dernière modification par tauther le mer. févr. 26, 2025 8:57 am, modifié 1 fois.
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Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

Le nombre de pages ne dit pas grand chose. Parmi les livres que j'ai mis le plus de temps à lire, il y a des livres de moins de 250 pages, comme les livres de Toni Morrison ou Ile d'Aldous Huxley.

Mais le Temps perdu, c'est un peu un Himalaya auquel on n'ose pas se frotter
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Inigin
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Inigin »

Heureusement il y a une bd, superbe d’ailleurs (dont la lecture n’aide cependant pas à lire le roman, je sais j’ai essayé)
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Jiohn Guilliann
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Jiohn Guilliann »

Pour moi, Proust restera à jamais l'exercice de grammaire qu'on trouvait dans le Bled, en primaire. C'est totalement rédhibitoire.

Bref, Proust appelle Kafka.
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Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

Hey, c'est interdit de dire du mal de Kafak ! Son seul défaut est d'avoir été allemand. :grmbl:

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TANT QUE LE CAFE EST ENCORE CHAUD
Toshikazu Kawaguchi

J’entretiens une relation particulière avec les romans japonais. Généralement, je les commence et je ne les finis pas. Parfois parce que le début m’a paru tellement dur que je n’ai pas envie d’aller voir plus loin ce qu’il peut y avoir (le Tombeau des lucioles), parfois parce que (les Bébés de la consigne automatique). Et, quand je les finis, je le regrette (je te juge très fort, Haruki Murakami, pour ton 1Q84 dont le premier tome m’a happé et les deux suivants m’ont fait dire « tout ça pour ça, vraiment ? ») ou je ne sais pas trop quoi en penser (un recueil d’un journaliste sur des considérations gastronomiques et des plats dont j’ai perdu le titre). Comme celui-ci m’a été vivement recommandé, j’ai osé le lire en entier.

Funiculi Funicula est un café atypique. D’abord, il est en sous-sol sans fenêtre, avec des horloges qui indique des heures différentes. Ensuite, il y a très peu de place : trois tables et quatre places au bar. On y boit essentiellement du café et il est généralement fréquenté par des habitués, dont une femme qui lit un roman à une table et qui ne la quitte que pour aller aux toilettes. Enfin, parce qu’une légende urbaine dit que ce café permet de voyager dans le passé. Mais il y a énormément de règles à respecter : le temps que l’on peut y passer est le temps que le café refroidisse, sous peine d’être piégé dans le temps. Ensuite, on ne peut bouger de la chaise sous peine de revenir immédiatement dans le présent. Enfin, il est impossible de changer le présent.

Dès le début de la lecture, j’ai fait un parallèle avec la Cantine de minuit, un très chouette manga (et une série Netflix) sur un restaurant dont le patron prépare à la demande les plats que veulent ses clients, s’il a les ingrédients. Chaque plat permet de se focaliser sur l’un des habitués du restaurant et de raconter son histoire ou ses difficultés. Il y a des différences, notamment sur l’approche : Tant que le café est encore chaud est, à l’origine, une pièce de théâtre et cela se sent, notamment dans les personnages, peu nombreux, qui tournent dans le café. Mais la logique est la même, avec ces histoires de vie difficiles. On y aborde des thèmes forts (la mort, essentiellement, mais également la perte de l’autre par l’éloignement qu’il soit mental, par la maladie, ou physique). Mais le tout est traité avec une certaine légèreté liée, notamment, au caractère étrange du café.

La lecture est rapide, le style est fluide et les vas et vient entre les histoires, le café et les éléments fantastiques sont bien menés et même si l’auteur se sent contraint de rappeler à chaque chapitre les règles du voyage dans le temps, on n’a pas le temps d’être lassé, chaque élément du récit permettant à la fois de découvrir le(s) personnage(s) principa(ux)l du récit, mais également d’esquisser ou de compléter les autres.

Sans être un livre incontournable, cela reste un livre agréable et léger qui permet de souffler entre des lectures plus exigeantes ou plus difficiles. On est loin du « merveilleux » du Figaro, mais on reste dans un roman très agréable et qu’il est bon de conseiller. Même si je reste plus client de la Cantine de minuit, je vous remercie vous qui, ici, m'avez donné envie de lire ce livre et ses suites, que je lirai un peu plus tard, pour ne pas me lasser du style.
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Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

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LES ROBOTS
Le Cycle des Robots I
Isaac Asimov

Jusqu’à très récemment, je refusais de relire des livres que j’avais déjà lus. Je n’en voyais pas l’intérêt, je n’avais pas le temps, j’ai tant de retard dans ma PàL, dans les choses que je n’ai pas encore lues, des œuvres, des auteurs qui ne restent que des noms. Quand Villeneuve a sorti Dune, je me suis dit qu’il était temps que je le relise parce que j’avais quelques souvenirs épars, mais rien de bien concret sur le livre et je tenais à pouvoir critiquer le film s’il faisait une adaptation à la Will Smith*. Depuis, j’ai aussi pris un abonnement Audible, ce qui m’a amené à redécouvrir par la lecture d’un tiers des livres lus il y a longtemps. Et puis, maintenant, j’ai une fille qui arrive à l’âge où je peux commencer à partager des livres avec elle. Et c’est difficile de partager quelque chose dont on n’a, finalement, que de vagues souvenirs. D’où ma relecture des Chroniques martiennes, de l’Ecume des jours (ça, contre mon gré, je la trouve trop jeune) ou, encore, les Robots.

Je me rends compte que j’ai mélangé certaines nouvelles. Je me souvenais encore assez bien de la première, celle à propos du robot nounou qui est, de façon assez amusante, en contradiction avec l’univers développé dans le reste du livre. Mais plus de la suite et, notamment, des Machines, IA soumises aux trois lois de la robotique. Je pense que j’ai allègrement mélangé les nouvelles du deuxième livre de la série avec celles du premier, retenant essentiellement les plus récentes. Je me souvenais de beaucoup de jeux autour des trois lois de la robotique, alors que ces jeux sont assez limités, finalement. Dans ce livre, Asimov pose les principes de son univers et explore ses limites. On est encore dans de la SF assez classique avec une tendance métaphysique, qui utilise les robots pour explorer plutôt soit la morale elle-même (La Preuve), la question de la croyance (Raison). Quelques-unes jouent avec les oppositions entre les différentes lois plus qu’avec leurs limites (Cercle vicieux, attrapez-moi ce lapin). La dernière me semble être d’une très grande modernité, en dépit de sa vision très 40’s/50’s : la question de la fiabilité des intelligences artificielles et la place que l’on accepte de leur donner. Celle que j’ai retrouvée fidèle à l’idée que je me faisais de ce premier tome, c’est Menteur !, l’histoire du robot télépathe, qui lit l’esprit des humains autour de lui mais qui ne peut que se perdre dans les mensonges qui lui permettent de respecter la Première Loi.

Comme tous ces vieux livres de science-fiction, la première question qui me vient à l’esprit après les avoir lus est : « le livre a-t-il bien vieilli ? ». Il y a deux points, essentiellement, dans cette question : l’aspect anticipation et les réflexions. Sur l’anticipation, les livres des années 40/50 ont vieilli. Ils approchent du centenaire de leur écriture et si le monde a énormément changé, il ne l’a pas fait comme ils ont pu l’imaginer. Mais formuler un reproche à ce niveau, cela aurait été un peu comme reprocher à Jules Vernes d’avoir utilisé un canon pour propulser un module dans l’espace en direction de la Lune, c’est anachronique. Donc, oui, l’anticipation d’Asimov sur certains points ont bien vieilli, d’un point de vue technologie/anticipation. D’ailleurs, je pense qu’aujourd’hui, personne ne serait capable d’imaginer que des êtres synthétiques, robots ou IA, puissent être réellement soumises aux Trois lois de la robotique. La morale et la réflexion ont aussi énormément changé. Reste alors la question de l’évolution des thèmes abordés. Si la question de la morale peut légitimement faire débat (nous sommes très loin de la rigoureuse morale des années de l’écriture de ce livre), les thématiques restent, à mon sens, toujours d’actualité : la question de la croyance, de la morale et même le fonctionnement de certains personnages. A ce titre, il convient de préciser que les personnages les moins raccord avec l’époque ne sont pas, pour une fois chez Asimov, les femmes, le docteur Calvin étant un personnage de premier plan, mais les hommes qui ne pensent qu’à leur poste, leur profit ou leurs petits avantages. En cela aussi, on peut légitimement considérer qu’ils restent modernes.

* ie un film qui conserve le titre de l’original mais qui remplace le scenario et l’esprit de l’œuvre originale par Will Smith, des effets spéciaux et des scènes d’action sans queue ni tête.
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Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

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MARTIENS, GO HOME
Frederic Brown

Encore l’une de mes nombreuses madeleines de Proust, un livre que j’ai lu à l’adolescence et qui s’est, avec le temps, vu élever un piédestal pour célébrer la grandeur des œuvres du passé, de celles qui restent dans les têtes et dans les cœurs. Un livre qui me parait assez parfait pour faire découvrir à ma fille de 12 ans la SF classique. Alors, avant de lui donner, pour pouvoir discuter avec elle et vérifier que je ne lui mets pas dans les mains un livre incompréhensible, je l’ai relu.

Luke Devereaux est un auteur de science-fiction qui traverse une passe difficile : il vient de divorcer, même si le jugement n’est pas définitif ; il a perçu une avance de 500$ sur son prochain livre, sur lequel il n’a rien écrit. Avec quelques dizaines de dollars en poche, il part s’installer dans une résidence secondaire perdue au milieu de nulle part pour essayer d’écrire ce livre, mais sans succès. Jusqu’à ce que, un jour, on frappe à la porte et qu’entre dans la maison un petit être tout vert qui se met à l’invectiver. Les martiens sont arrivés mais ils sont très différents de ce que l’on a pu imaginer jusqu’ici. Ils ne sont là que pour générer du chaos, se moquer des gens et révéler tous les secrets sur lesquels ils peuvent mettre la main, changeant la face du monde pour longtemps. D’ailleurs, la première victime de cette arrivée est le monde du spectacle : plus rien ne peut être filmé, joué, enregistré en raison de la présence de ces individus. Seule demeure la lecture et les gens sont lassés de la science-fiction. Aujourd’hui, ils se tournent vers les romans de western, un style que Luke Devereaux a pratiqué par le passé. Et quand il doit se mettre devant sa machine à écrire, l’inspiration revient toute seule.

J’avais le souvenir d’un livre drôle, délirant, bien trouvé avec une vision différente des martiens de celle de la SF de la même époque. Contrairement à ceux de Bradbury, ils ne sont pas réellement inquiétants, ils font des blagues et sont grossiers. Seule leur présence constante et leur capacité à s’immiscer partout génère des crises de folie ou de violence.

Aujourd’hui, je me dis que ce livre a bien vieilli. Alors, certes, c’est un roman de science-fiction du passé (écrit dans les années 50, il se passe dans les années 60), mais malgré tout, il n’est plus vraiment un livre drôle. Que l’on ne se méprenne pas : c’est un livre agréable à lire, le plaisir intellectuel est là, on voit à peu près qu’il est l’une des grandes inspirations si ce n’est l’inspiration principale de Mars Attacks ! de Burton, mais malgré tout, éh bien, d’autres auteurs comiques sont passés par là et ont élevé le niveau de jeu.

Dans la SFFF humoristique, je classe, à un haut niveau, le Guide du routard galactique et, bien évidemment et comme tout le monde, les écrits de Sir Terry Pratchett. Douglas Adams et Terry Practchett ont redéfini les codes du genre, le niveau d’humour, les réflexions qui motivent l’humour en question et, quand ils se moquent de l’armée, des militaires, des politiciens, ils le font avec une telle finesse que toute comparaison devient rapidement difficile.
Donc, science-fiction burlesque, oui : rien n’est sérieux dans ce livre, les martiens sont une sorte de blague géante qui font eux-mêmes des blagues géantes. C’est plaisant à lire mais facile dans la narration, pour ne pas dire un peu téléphoné. Agréable pour passer un moment sympathique, la lecture est rapide et peut se faire sur une soirée un peu longue ou un après-midi pluvieux ou à la plage. Pour le thème et pour la culture SF, c’est un livre à lire. Pour rire, il vaut mieux, amha, penser à prendre sa serviette ou se décider à aller rendre visite aux habitants d’Ankh-Morpork ou explorer les couloirs oubliés du grand magasin Arnold Frères.
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Federico67 »

Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 2:40 pmKafka ! Son seul défaut est d'avoir été allemand.
(au cas où)
Il écrivait en allemand mais il était tchèque (austro-hongrois à sa naissance).
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Erwan G
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Erwan G »

Federico67 a écrit : mer. févr. 26, 2025 3:40 pm
Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 2:40 pmKafka ! Son seul défaut est d'avoir été allemand.
(au cas où)
Il écrivait en allemand mais il était tchèque (austro-hongrois à sa naissance).

Ouais, bon, à quoi bon écrire en allemand quand on ne l'est pas ?
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Le merlock »

Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 4:06 pm
Federico67 a écrit : mer. févr. 26, 2025 3:40 pm
Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 2:40 pm Kafka ! Son seul défaut est d'avoir été allemand.
(au cas où)
Il écrivait en allemand mais il était tchèque (austro-hongrois à sa naissance).

Ouais, bon, à quoi bon écrire en allemand quand on ne l'est pas ?

Je pense que JAMAIS Kafka ne se serait considéré comme "allemand"... c'est un peu comme dire que Hergé était français, puisqu'il publiait les aventures de Tintin dans cette langue...

On a eu un très intéressant fil de discussion sur l'utilisation de l'Empire Austro-Hongrois comme cadre de JdR ; tu devrais t'intéresser à la question, c'est fascinant et ça te donne la bonne excuse pou relire du Kafka ou du Stefan Zweig...
Membre unique et autoproclamé du Comité d'attribution de Point De Calembour Lame En Table Comme Seul Orphée Ose En Faire (PDCLETCSOOEF)
Lauréats :
mitriel (1)
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Saladdin (1 - Merci Florentbzh)
 
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Belphégor »

J'aurais une question pour ceux qui ont lu le bâtard de Kosigan, est-ce que les 4 premiers tomes forment une seule et même intrigue ou est-ce que c'est des épisodes Stand Alone ? Je demande parce que je lis toujours les livres les uns à la suite des autres quand ils sont connectés, sinon j'alterne histoire de varier mes lectures.
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Paige M
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Paige M »

Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 4:06 pm Ouais, bon, à quoi bon écrire en allemand quand on ne l'est pas ?

Si la question n´est pas rhétorique: peut être que l´intérêt d´écrire dans une langue autre que sa langue natale est de toucher une audience plus large.
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Elthaïn »

Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 4:06 pm
Federico67 a écrit : mer. févr. 26, 2025 3:40 pm
Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 2:40 pm Kafka ! Son seul défaut est d'avoir été allemand.
(au cas où)
Il écrivait en allemand mais il était tchèque (austro-hongrois à sa naissance).

Ouais, bon, à quoi bon écrire en allemand quand on ne l'est pas ?

Peut-être par amour de la langue, à l'instar d'auteurs non-francophones, qui écrivent pourtant en français.
Six exemples d'auteurs qui l'ont fait.
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Inigin
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Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

Message par Inigin »

Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 4:06 pm
Federico67 a écrit : mer. févr. 26, 2025 3:40 pm
Erwan G a écrit : mer. févr. 26, 2025 2:40 pm Kafka ! Son seul défaut est d'avoir été allemand.
(au cas où)
Il écrivait en allemand mais il était tchèque (austro-hongrois à sa naissance).

Ouais, bon, à quoi bon écrire en allemand quand on ne l'est pas ?
À quoi bon écrire en français quand on est né à Bruxelles ? :bierre: L'allemand est sa langue natale.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_ ... IXe_siècle
 
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