Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
- Kandjar
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
(Dune mini-série)
Dans les bons points, on y retrouve des scènes présentes dans les romans mais pas dans les films, comme celle du dîner à Arrakeen. Cependant la réalisation est assez cheap, l'éclairage dégueulasse (les scènes de nuit sont noyées de lumière bleue), les effets spéciaux... bah y'a pas le même budget...
Dans les bons points, on y retrouve des scènes présentes dans les romans mais pas dans les films, comme celle du dîner à Arrakeen. Cependant la réalisation est assez cheap, l'éclairage dégueulasse (les scènes de nuit sont noyées de lumière bleue), les effets spéciaux... bah y'a pas le même budget...
- Moïse
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Ok, merci pour les retours.
Je le note dans un coin ma tête, peut être pour après ma lecture des bouquins.

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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Perso, j'ai surtout été choqué par le rattage des physiques fremens.
C'est habituel, mais la j'ai trouvé que c'étais pire que dans le lynch qui est celui qui s'en approche le plus.
villeunve on n'en parlera pas pour respect pour le reste du film
C'est habituel, mais la j'ai trouvé que c'étais pire que dans le lynch qui est celui qui s'en approche le plus.
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Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
J'ai vu Mikado, le dernier film de Baya Kasmi. Michael et Lætitia, passés tous deux par l'assistance publique, parcourent le sud de la France en van, avec leurs deux enfants. Ils vivent un peu au jour le jour et cherchent à éviter la police. Ils se retrouvent accueillis, un peu malgré eux, par un prof et sa fille, ce qui va bousculer le quotidien et la façon de vivre de tout le monde.
Le pitch ne donne pas vraiment envie, il ne se passe pas grand chose... mais j'ai bien chialé. Ça parle des failles de l'enfance et de leurs répercussions avec une grande justesse. C'est très subtilement écrit et vraiment bien joué.
Le pitch ne donne pas vraiment envie, il ne se passe pas grand chose... mais j'ai bien chialé. Ça parle des failles de l'enfance et de leurs répercussions avec une grande justesse. C'est très subtilement écrit et vraiment bien joué.
Dime Legends et Pack Horse Library, mes jeux sur lulu.com...
...et sur itch.io
Pack Horse Library : des femmes, des livres et des chevaux dans l'Amérique des années 1930 - Un jeu de rôle clé en main.
Moi, c'est @Léonard, pas @leonard.
...et sur itch.io
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Il parait qu'Eggers, apres Nosferatu, va faire un Werewulf, puis la suite de... Labyrinth (?? Lequel ? Pas celui-la quand même, ce serait sacrilège ! )
La bêtise de surface est plus superficielle que la bêtise des profondeurs. Mais en même temps, elle est moins profonde. C'est le fameux "en même temps". (Goossens)
- Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Je n'ai pas encore fini de visionner la Fièvre de Petrov, mais pour une raison que j'ignore (enfin, si, j'ai quelques idée...), son BluRay est persuadé de s'appeler Dinosaur World... 

Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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- Esbehmj
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Mugen a écrit : ↑lun. févr. 10, 2025 11:50 am The Northman, de Robert Eggers
Un roi viking est tué par son frère. Son fils survit et revient des années plus tard pour se venger.
L'histoire n'est pas des plus originales, et c'est le travail de l'image et la mise en scène qui attireront l'attention.
C'est violent, et souvent cru, et le travail des scènes fait penser à un Wes Anderson sombre, comme son Nosferatu...
Si j'ai bien compris, c'est une relecture un peu plus brutale de Hamlet...
C'est marrant, je l'avais acheté il y a quelques jours en DVD (OK boomer

Alors j'ai franchement aimé l'esthétique et les recherches pour rendre cette saga islandaise "sérieuse" d'un point de vue historique ou mythologique. Les bonus du DVD sont parlants de ce point de vue.
Le côté sombre (au niveau de la photographie, de l'éclairage naturel, des personnages, de l'esthétique et du scénario) est assez impressionnant. Les acteurs sont très bons AMHA (même si j'ai moins apprécié la composition de Nicole Kidman). Pour moi, qui ne suis pas un grand cinéphile, ce fut un bon film. Dommage qu'il n'ait pas trouvé son public à l'époque.
Et, si j'ai bien compris, ce n'est pas tant une relecture d'Hamlet que la transposition cinématographique d'une saga scandinave dont Shakespeare va s'inspirer plusieurs siècles plus tard pour sa pièce.
En cela, comme c'est la source d'un des chefs-d'œuvres hyper connu du dramaturge qui a tant influencé d'autres créations, cela ne peut plus être "original" pour des spectateurs de 2025 (même si cette saga est chronologiquement à l'origine de beaucoup d'autres...).
QADD, le JdR de Charlie Fleming, traduit et augmenté par mes soins : http://www.reves-d-ailleurs.eu/viewforum.php?f=180
D6D, mon dernier petit jeu fantasy en 20 pages : viewtopic.php?p=48306#p48306
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- Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Esbehmj a écrit : ↑jeu. févr. 13, 2025 3:17 pmMugen a écrit : ↑lun. févr. 10, 2025 11:50 am The Northman, de Robert Eggers
Un roi viking est tué par son frère. Son fils survit et revient des années plus tard pour se venger.
L'histoire n'est pas des plus originales, et c'est le travail de l'image et la mise en scène qui attireront l'attention.
C'est violent, et souvent cru, et le travail des scènes fait penser à un Wes Anderson sombre, comme son Nosferatu...
Si j'ai bien compris, c'est une relecture un peu plus brutale de Hamlet...
C'est marrant, je l'avais acheté il y a quelques jours en DVD (OK boomer) et l'ai vu il y a 2 jours.
Alors que moi je l'ai vu en Blu-ray, monsieur !
Bon c'est tout autant un truc de boomer...
Il y a quand même une grande unité de style chez Eggers.
Mais celui-ci est de loin son plus coloré...
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Hier soir on a vu Complètement Cramés sur Netflix (Mr Blake, At Your Service! dans l'incompréhensible titre anglophone), une petite comédie sans prétention en Français avec John Malkovitch et Fanny Ardent pour les rôles titres.
Tout à fait sympathique, on a rigolé, été gentiment émus, c'est un peu neuneu par moments, mais on le pardonne facilement à un film aussi feelgood.
Tout à fait sympathique, on a rigolé, été gentiment émus, c'est un peu neuneu par moments, mais on le pardonne facilement à un film aussi feelgood.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Moi j'ai regardé Les Chambres rouges, un film québécois sur une mannequin qui est obsédée par le procès d'un tueur qui s'est filmé en train de torturer, tuer puis dépecer trois gamines afin d'en diffuser les images sur le dark web. Elle assiste au procès, devient copine avec une fille un peu amoureuse du tueur et s'enfonce dans une spirale forcément pas très joyeuse.
J'ai pas compris ce qui motivait le personnage à partir en sucette de la sorte.
De plus, elle est décrite comme une Mary Sue (tri-classée mannequin, joueuse de poker pro et informaticienne de talent).
Je n'ai aimé ni le fond ni la forme alors que le film est précédé d'une belle réputation.
Bref, je suis passé à côté, visiblement.
J'ai pas compris ce qui motivait le personnage à partir en sucette de la sorte.
De plus, elle est décrite comme une Mary Sue (tri-classée mannequin, joueuse de poker pro et informaticienne de talent).
Je n'ai aimé ni le fond ni la forme alors que le film est précédé d'une belle réputation.
Bref, je suis passé à côté, visiblement.
- Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Mad Max 2 : Le Défi (George Miller, 1982) : dans un monde post-apocalyptique, le vagabond Max Rockatansky se mêle du conflit entre une communauté sédentaire et un gang de pillards sanguinaires.
La voilà la matrice de nombreux tropes post-apo encore vivaces quatre décennies plus tard : le désert, les criminels ultra-violents vêtus de cuir, les voitures customisées, les pénuries, la parodie de civilisation qui se reconstruit sur les cendres de la précédente, les anti-héros sans pitié...
Après un premier film "pré-apocalyptique" dans lequel il montrait la lente fin d'une société civilisée, George Miller y va plus franchement et emprunte au western en faisant de Max, plus mad que jamais, un mythe, un archétype, l'homme sans nom qui arrive en ville et qui va tout foutre en l'air. Il va se retrouver, tout d'abord involontairement, à protéger une relativement paisible communauté qui possède le plus précieux des trésors, l'essence, contre des pillards prêts à tout.
Miller, exceptionnel raconteur d'histoires, dépeint un univers très riche en peu de mots, crée une imagerie inoubliable et offre une des scènes de courses poursuites parmi les plus impressionnantes que 'ai pu voir (les cascades, c'est complètement fou).
Et Max repart, seul, vers le coucher du soleil, reprenant son errance dans le monde en ruine.
Bon là je vais enchaîner avec le troisième film, pas revu depuis le siècle dernier et dont j'ai un très mauvais souvenir. On verra bien...

Buffet froid (Bertrand Blier, 1979) : dans une gare déserte, un homme aborde un inconnu et lui montre son couteau. Peu après, il croise le même inconnu, poignardé... par ce couteau.
J'ai vu Buffet froid pour la première fois pendant mon adolescence dans les années 90 et j'ai été fortement impressionné. La noirceur, l'absurdité, l'humour, le casting, à une époque où je cherchais à développer ma culture cinématographique en empruntant des chemins de traverse, ça a été une vraie petite bombe. Pas revu depuis, mais la mort de Blier m'a fait sauter le pas, confiant.
J'aurais peut-être pas dû. Derrière l'absurdité de façade et le casting de poids-lourds, j'ai très vite ressenti les limites et les artifices du projet. J'ai trouvé ça extrêmement calibré, sur-écrit et finalement assez vide. Blier se réclamait d'un surréalisme à la Buñuel, mais si dans ce cas la forme est attirante, le fond est assez vain. Sans parler du mood "film de mecs", qui a bien mal vieilli. On est pas au niveau du beaufissime Les Valseuses (pour celui-ci c'était déjà mon avis à l'époque) mais c'est quand même gratiné. Trois rôles féminins : l'épouse pénible que tout le monde est content de voir assassinée, la veuve joyeuse folle du cul et la silhouette froide uniquement mue par la vengeance.
Alors oui, les décors urbains vides (c'est un de mes kinks) sont réellement impressionnants et les acteurs font bien leur boulot, mais sinon quelle déception. Mais pas de regret, c'est toujours passionnant de revoir/relire/réécouter des œuvres longtemps après les avoir adorées. On redécouvre l'œuvre et on se découvre un peu plus.

Augustine (Alice Winocour, 2012) : en 1885, Augustine, 19 ans, atteinte d'hystérie, est internée à la Salpêtrière, où elle attire très vite l'attention du docteur Charcot. La relation médecin / patiente va se transformer en dominant / dominé, avec des rôles changeant au fil du temps.
Je continue mon délire du moment, les films qui se passent pendant la Belle Époque. Dans ce premier long métrage, Alice Winocour (Proxima :wub: ) s'inspire librement de faits réels pour montrer une personne qui, par la re-possession de son corps et de ses désirs, passe de bête de cirque à femme qui a, pour la première fois, le choix. L'époque étant ce qu'elle est, pas de happy end pour autant.
C'est donc un premier film et ça se sent, il y a des errances et des maladresses (les témoignages face caméra des patientes de la Salpêtrière, l'idée est bonne mais là ça va nulle part, et l'ambiance brumeuse et limite gothique des extérieurs est sous-exploitée), ça manque un peu de respiration, mais j'ai aimé cette mise en lumière d'événements réels devenue relecture de Frankenstein. Et c'est toujours un plaisir de voir la trop rare Soko.

La voilà la matrice de nombreux tropes post-apo encore vivaces quatre décennies plus tard : le désert, les criminels ultra-violents vêtus de cuir, les voitures customisées, les pénuries, la parodie de civilisation qui se reconstruit sur les cendres de la précédente, les anti-héros sans pitié...
Après un premier film "pré-apocalyptique" dans lequel il montrait la lente fin d'une société civilisée, George Miller y va plus franchement et emprunte au western en faisant de Max, plus mad que jamais, un mythe, un archétype, l'homme sans nom qui arrive en ville et qui va tout foutre en l'air. Il va se retrouver, tout d'abord involontairement, à protéger une relativement paisible communauté qui possède le plus précieux des trésors, l'essence, contre des pillards prêts à tout.
Miller, exceptionnel raconteur d'histoires, dépeint un univers très riche en peu de mots, crée une imagerie inoubliable et offre une des scènes de courses poursuites parmi les plus impressionnantes que 'ai pu voir (les cascades, c'est complètement fou).
Et Max repart, seul, vers le coucher du soleil, reprenant son errance dans le monde en ruine.
Bon là je vais enchaîner avec le troisième film, pas revu depuis le siècle dernier et dont j'ai un très mauvais souvenir. On verra bien...

Buffet froid (Bertrand Blier, 1979) : dans une gare déserte, un homme aborde un inconnu et lui montre son couteau. Peu après, il croise le même inconnu, poignardé... par ce couteau.
J'ai vu Buffet froid pour la première fois pendant mon adolescence dans les années 90 et j'ai été fortement impressionné. La noirceur, l'absurdité, l'humour, le casting, à une époque où je cherchais à développer ma culture cinématographique en empruntant des chemins de traverse, ça a été une vraie petite bombe. Pas revu depuis, mais la mort de Blier m'a fait sauter le pas, confiant.
J'aurais peut-être pas dû. Derrière l'absurdité de façade et le casting de poids-lourds, j'ai très vite ressenti les limites et les artifices du projet. J'ai trouvé ça extrêmement calibré, sur-écrit et finalement assez vide. Blier se réclamait d'un surréalisme à la Buñuel, mais si dans ce cas la forme est attirante, le fond est assez vain. Sans parler du mood "film de mecs", qui a bien mal vieilli. On est pas au niveau du beaufissime Les Valseuses (pour celui-ci c'était déjà mon avis à l'époque) mais c'est quand même gratiné. Trois rôles féminins : l'épouse pénible que tout le monde est content de voir assassinée, la veuve joyeuse folle du cul et la silhouette froide uniquement mue par la vengeance.
Alors oui, les décors urbains vides (c'est un de mes kinks) sont réellement impressionnants et les acteurs font bien leur boulot, mais sinon quelle déception. Mais pas de regret, c'est toujours passionnant de revoir/relire/réécouter des œuvres longtemps après les avoir adorées. On redécouvre l'œuvre et on se découvre un peu plus.

Augustine (Alice Winocour, 2012) : en 1885, Augustine, 19 ans, atteinte d'hystérie, est internée à la Salpêtrière, où elle attire très vite l'attention du docteur Charcot. La relation médecin / patiente va se transformer en dominant / dominé, avec des rôles changeant au fil du temps.
Je continue mon délire du moment, les films qui se passent pendant la Belle Époque. Dans ce premier long métrage, Alice Winocour (Proxima :wub: ) s'inspire librement de faits réels pour montrer une personne qui, par la re-possession de son corps et de ses désirs, passe de bête de cirque à femme qui a, pour la première fois, le choix. L'époque étant ce qu'elle est, pas de happy end pour autant.
C'est donc un premier film et ça se sent, il y a des errances et des maladresses (les témoignages face caméra des patientes de la Salpêtrière, l'idée est bonne mais là ça va nulle part, et l'ambiance brumeuse et limite gothique des extérieurs est sous-exploitée), ça manque un peu de respiration, mais j'ai aimé cette mise en lumière d'événements réels devenue relecture de Frankenstein. Et c'est toujours un plaisir de voir la trop rare Soko.

Dernière modification par Gridal le sam. févr. 15, 2025 8:48 pm, modifié 1 fois.
- vivien
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Tiens d'ailleurs, a part mad max 1, vous connaissez d'autres film avec cette vibe pré apocalyptique ?
@Gridal enfin quelqu'un qui n'encense pas les valseuses, merci! Et calmos, on est d'accord que c'est un scandale?.
@Gridal enfin quelqu'un qui n'encense pas les valseuses, merci! Et calmos, on est d'accord que c'est un scandale?.
ok on a rien a se dire, mais on a tout le temps de trouver avant que le réchauffement climatique nous tue tous.
- Pyth
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Mad Max 2, le film durant lequel tout le monde a bien failli se tuer 53 fois. Faut quand même voir que la vitesse minimale des poursuites était de 100 km/h non négociable, ou encore que les cascadeurs tournaient fréquemment sans avoir bouffé depuis 12 heures, histoire d'être à jeun en cas d'opération.
@vivien Ho oui, plein, mais de sacrés nanars. New York 1997 peut-être, dans le regardable sans trop rigoler?
@vivien Ho oui, plein, mais de sacrés nanars. New York 1997 peut-être, dans le regardable sans trop rigoler?
All things are true. God's an Astronaut. Oz is Over the Rainbow, and Midian is where the monsters live.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
New York 99 est très regardable, mais les années 70 ont leur lot de nanar.
sinon Ken le survivant
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Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
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