[Moi moi moi] (Raspberry) Pi3 = racine de Moi

[Kardwill]

Moi moi moi, tout à l'heure en cours de grec un de mes 3e me cite les 7 merveilles du monde sans problème, y compris les plus obscures.
"Tu as joué à 7 Wonders, c'est ça ?
— Heu, oui m'sieur."

Sans 7 Wonders, je pense que je n'aurais jamais connu le Mausolée d'Halicarnasse.

De mon côté, je me rappelle avoir un peu crané en cours d'histoire en citant de tête le nom des quatre états latins d'orient avant même que le prof n'en ait parlé. J'étais à fond dans la série des Cry Havoc/Siège/Croisades/Samouraï quand j'étais au collège/lycée, et la lecture du gros fascicule historique dans la boite de Croisades avait bien aidé.

[Saladdin]

Moi, c'est quand j'ai donné la définition d'un "lazaret" en sixième que mon prof de français est tombé sur les fesses. Merci Laelith !

[Morningkill]

Moi c'est en utilisant crossbow et d'autres termes d'armes/armure en anglais, au college

[Léonard]

En gros, tout le monde a pu se la péter à un moment de sa scolarité grâce au jeu de rôle, sauf en cours de sport.

[cdang]

Bah nan, moi an anglais j'ai sorti que warlock voulait dire sorcier et la prof m'a pas cru :-/

[Sammael99]

Je me souviens encore du cours d'Anglais en première où le prof, pour une raison qui pédagogiquement m'échappe encore, a voulu commencer son cours en démontrant aux élèves qu'ils croyaient parler Anglais, mais en fait non. Il avait recopié au tableau un poème romantique du 19è siècle plein de "crimson" et autres vieux mots pompeux dont les modules AD&D étaient truffés. A chaque question j'ai répondu la traduction, il était fumasse. Le pompon ça a été quand il a mal cité Alice au Pays des Merveilles en VO et que je l'ai corrigé. Bon, il avait pas à savoir que ma référence c'était le dessin animé Disney et pas le bouquin de Carroll...

[Erwan G]

Bah nan, moi an anglais j'ai sorti que warlock voulait dire sorcier et la prof m'a pas cru :-/

J'ai eu la même chose au lycée. Étant allé une ou deux fois à Londres, je me souvenais du "mind the gap" du métro. J'ai donc parlé de Generation gap dans l'une de mes copies et ma prof m'a corrigé en me disant que cela ne voulait rien dire.

On a parfois des profs d'anglais qui sont douteux.

[Ravortel]

C'est pas limité à l'anglais, mais on peut difficilement ânonner le même programme d'une année sur l'autre, face à des générations de sujets passifs, et en même temps se maintenir au top du sujet.

[eskhiss]

On a parfois des profs d'anglais qui sont douteux.

J'ai un pote prof d'anglais excellent capable de faire les accents selon les régions et de passer pour un autochtone. Très pédagogue avec mise en place selon les capacités de classe autonome et de très bon résultats finaux et apprécié des élèves mais il démissionne suite à un changement de direction d'établissement.
A contrario, le prof d'anglais de collège de notre fille était d'un tel niveau que lorsqu'il a voulu parler en anglais avec le père anglophone d'une camarade de classe, celui-ci au bout de quelques phrases a demandé à ce qu'ils reviennent au français. Ce prof là ruine le niveau d'une trentaine d'années de collégiens dans son coin du Berry.

Pour les maths et autres matières logiques, il est mesurable de voir et prouver parfois les erreurs du prof.
Pour les langues, l'anglais étant le plus usité en milieu scolaire, il est plus compliqué de mettre en cause un niveau du prof et par conséquent une évolution potentielle de l'enseignement.

[cdang]

Pour warlock, je ne peux pas trop lui en vouloir. C'est un mot qu'on a envie de décomposer alors que l'étymologie n'a rien ni avec war ni avec lock, et utilisé dans un domaine qui à l'époque n'était pas enseigné de manière académique. Son seul défaut était de ne pas connaître les Fighting Fantasy...

[Saladdin]

On a parfois des profs d'anglais qui sont douteux.

Malheureusement, c'est vrai de tous les enseignants. Les parents ne s'en rendent pas vraiment compte, mais il y a de plus en plus de contractuels sans concours dans l'Éducation, dont certains avec un niveau douteux, pour être poli. Quand je vois ce qu'enseignent certains collègues, j'ai parfois envie de pleurer (j'ai vu les dégâts sur mes enfants). De très bons collègues démissionnent, découragés et mal payés. De très mauvais collègues restent, parfois quelques années. C'est un très gros problème actuel...

[Thibor]

Contractuels ou titulaires, malheureusement il y a des collègues qui ne font pas (ou plus très souvent) l'affaire pour des raisons diverses: formation indigente, ras-le-bol et aucune reconversion possible, différence générationnelle énorme, manque de remise en question du fait d'un boulot très solitaire... Là par exemple on vient d'obtenir une heure blanche pour l'année prochaine dans l'emploi du temps pour se réunir, analyser nos pratiques, se transmettre des pratiques (on est que douze volontaires pour 40 profs!). Rien que ça c'est une révolution pour l'EN alors que c'est la base dans beaucoup de métiers en contact avec l'humain (ne serait-ce que dans l'éducation spécialisée par exemple).

[Cassius Clef]

 Là par exemple on vient d'obtenir une heure blanche pour l'année prochaine dans l'emploi du temps pour se réunir, analyser nos pratiques, se transmettre des pratiques (on est que douze volontaires pour 40 profs!).

Payée ?

[Saladdin]

Nous, on l'a mise en place aussi depuis deux ans. Évidemment, c'est non payé. Elle s'est vite transformée en heure de réunions d'établissement semi-obligatoires tout le long de l'année sur tous les sujets possibles et imaginables, avec seulement quelques heures vraiment "libres" pour effectivement parler entre collègues de pédagogie et de pratiques. Autant dire qu'on en profitait pour justement ne plus se réunir durant ces moments de liberté, tellement nous en avions assez. Génial.

[Thibor]

 Là par exemple on vient d'obtenir une heure blanche pour l'année prochaine dans l'emploi du temps pour se réunir, analyser nos pratiques, se transmettre des pratiques (on est que douze volontaires pour 40 profs!).

Payée ?

On est profs, donc c'est non payé comme presque tout le reste. On verra bien si ça sert ou pas...