C'est ce week-end que ça se décide.
Nightfalls a écrit : ↑jeu. avr. 18, 2024 2:10 pm Le Kremlin vient d'annoncer que l'aide américaine ne changerait pas la situation sur le front ; quel optimisme !
Et c'est tant mieux !
) n'en croyait pas ses oreilles d'entendre la propagande du Kemlin au Congrès américain (dans la bouche des MAGA) :
Oui le FMI vient de diffuser un résumé de l'activité économique des pays du monde et le PIB russe est remonté à +3.8%fafnir a écrit : ↑ven. avr. 19, 2024 8:06 am Je lisais dans le Canard enchaîné que l'importation d'acier russe bat son plein dans l'UE puisque son interdiction a été reportée à fin 2028. Àinsi le groupe russe Novolipetsk NLMK est devenu un gros fournisseur des Laminoirs des Landes en remplacement de l'aciérie Azovstal detruite lors de la prise de Marioupol.
Et on s'étonne que l'économie russe ne soit pas à genoux...
C'est la surface des choses et la propagande poutinienne veut qu'on y croit.
Une croissance dopée de manière artificielle
Il convient néanmoins de nuancer ces chiffres. Et pour une raison simple : l'économie russe est maintenue à flot, grâce à une dépense publique accrue. Pour rappel, Moscou a acté une envolée de près de 70% des dépenses militaires en 2024, le Kremlin réorientant toute sa politique vers l'effort de guerre.
...
En revanche, la Russie peut de moins en moins compter sur ses revenus pétroliers.
« Les recettes fiscales russes provenant des exportations de pétrole et de produits pétroliers - la principale source de revenus de la Russie - ont été inférieures de 32% entre janvier et novembre 2023 à celles de la même période l'année dernière », ont affirmé dans un communiqué commun le G7, l'Union européenne et l'Australie, en décembre.
...
Une inflation de 7,4%
L'amélioration des perspectives de la croissance russe ne doit pas non plus faire oublier les difficultés de la Russie. Elle fait toujours face à une inflation élevée. Bien qu'en ralentissement, la hausse des prix s'est établie à 7,4% en décembre. Une situation qui oblige la Banque centrale du pays à maintenir des taux à près de 16% encore fin décembre.
De façon générale, malgré une adaptation de l'économie menée au pas de course, la Russie fait face à une série de difficultés qui durent : chômage très faible (3% en août) symbole de la contraction de la main-d'œuvre, pénuries de pièces mécaniques et technologiques auparavant importées, fuite des cerveaux à l'étranger... Autant de problématiques qui pourraient avoir des conséquences importantes à long terme.
.Le Fonds monétaire international (FMI) s'attend à ce que l'économie ukrainienne enregistre une hausse jusqu’à 3,2 % en 2024 et 6,5 % en 2025
Ouaip !DocDandy a écrit : ↑ven. avr. 19, 2024 9:54 am Oui, j'ai trouvé l'article que j'avais lu assez relou parce que le FMI est vraiment un organisme orienté sur une croissance économique à plein régime sans vraiment de réflexion de fonds. On est à deux doigts de dire que l'attaque russe est une chance pour le secteur du batiment en Ukraine.
Nightfalls a écrit : ↑ven. avr. 19, 2024 9:47 am
C'est la surface des choses et la propagande poutinienne veut qu'on y croit.
Sauf que... la réalité est un poil différente et plusieurs indicateurs clignotent au rouge, voire au violet
Déjà simplement :
Russie : la croissance devrait être bien meilleure que prévu et... meilleure que celle de l'Europe (La Tribune)
https://www.latribune.fr/economie/inter ... 89301.html
Un titre accrocheur s'il en est !
Mais si on va au-delà du titre, la réalité dépeinte n'est plus la même :
Une croissance dopée de manière artificielle
Il convient néanmoins de nuancer ces chiffres. Et pour une raison simple : l'économie russe est maintenue à flot, grâce à une dépense publique accrue. Pour rappel, Moscou a acté une envolée de près de 70% des dépenses militaires en 2024, le Kremlin réorientant toute sa politique vers l'effort de guerre.
...
En revanche, la Russie peut de moins en moins compter sur ses revenus pétroliers.
« Les recettes fiscales russes provenant des exportations de pétrole et de produits pétroliers - la principale source de revenus de la Russie - ont été inférieures de 32% entre janvier et novembre 2023 à celles de la même période l'année dernière », ont affirmé dans un communiqué commun le G7, l'Union européenne et l'Australie, en décembre.
...
Une inflation de 7,4%
L'amélioration des perspectives de la croissance russe ne doit pas non plus faire oublier les difficultés de la Russie. Elle fait toujours face à une inflation élevée. Bien qu'en ralentissement, la hausse des prix s'est établie à 7,4% en décembre. Une situation qui oblige la Banque centrale du pays à maintenir des taux à près de 16% encore fin décembre.
De façon générale, malgré une adaptation de l'économie menée au pas de course, la Russie fait face à une série de difficultés qui durent : chômage très faible (3% en août) symbole de la contraction de la main-d'œuvre, pénuries de pièces mécaniques et technologiques auparavant importées, fuite des cerveaux à l'étranger... Autant de problématiques qui pourraient avoir des conséquences importantes à long terme.
Tout de suite, c'est un peu moins vendeur
Et dans le genre chiffres du FMI qui ne signifient pas grand chose, n'oublions pas :
.Le Fonds monétaire international (FMI) s'attend à ce que l'économie ukrainienne enregistre une hausse jusqu’à 3,2 % en 2024 et 6,5 % en 2025
Énorme, non ? L'Ukraine, bombardée tous les jours, fait aussi bien, voire mieux que la Russie !
DocDandy a écrit : ↑ven. avr. 19, 2024 9:54 am Oui, j'ai trouvé l'article que j'avais lu assez relou parce que le FMI est vraiment un organisme orienté sur une croissance économique à plein régime sans vraiment de réflexion de fonds. On est à deux doigts de dire que l'attaque russe est une chance pour le secteur du batiment en Ukraine.
le marché immobilier suis la règle des 3D décès, divorces, déménagementsSans Visage a écrit : ↑ven. avr. 19, 2024 1:22 pmDocDandy a écrit : ↑ven. avr. 19, 2024 9:54 am Oui, j'ai trouvé l'article que j'avais lu assez relou parce que le FMI est vraiment un organisme orienté sur une croissance économique à plein régime sans vraiment de réflexion de fonds. On est à deux doigts de dire que l'attaque russe est une chance pour le secteur du batiment en Ukraine.
ça me fait penser à une agence immobiliere à coté de chez moi qui fin 2020 nous distribuait des prospectus avec marqué en titre: "Le Covid19 est vraiment une bénédiction pour le marché immobilier."