L'accroche, vue aujourd'hui sur les bus britanniques, m'a fait sourire : "no experience necessary".
[Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
L'accroche, vue aujourd'hui sur les bus britanniques, m'a fait sourire : "no experience necessary".
Y a pot !
- Cédric Ferrand
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Moi aussi, j'ai apprécié ce Donjons & Dragons : L'honneur des voleurs :
J'avoue, j'y allais à reculons. Parce que D&D, parce que Hasbro, parce que je suis comme bien du monde atteint d'un ras-le-bol des blockbusters trop bien calibrés à la Marvel. Je n'avais pas envie de me fader un film d'exploitation. J'y allais pour ma fille, pour qui D&D, c'est le seul JdR qui soit. Et un peu pour pouvoir pester contre un navet. Aimer détester, c'est une part importante de la vie de geek.
Et bien, je me suis fait retourner comme une chaussette, car je suis sorti du cinéma avec la banane. Il ne me viendrait pas à l'idée de prétendre que c'est un bon film, mais c'est indubitablement la meilleure adaptation ciné de D&D. Action, déconnade, drama... Tout est bien équilibré dans cette sympathique quête archétypale. Sans doute un peu trop, on sent la recette qui est appliquée : ce scénario, c'est celui des Gardiens de la Galaxie, des voleurs au grand cœur qui finissent par faire ce qui est juste. Ce sont des voleurs qui ne font pas de backstab et qui n'utilisent pas de poison.
Il y a des passages entiers qui sont directement inspirés des films Marvel : la baston contre l'antagoniste final ressemble à l'affrontement collectif contre Thanos. Il y a tout une scène où un hibours imite Hulk. Et je ne sais pas si c'est la présence de Michelle Rodriguez qui est responsable, mais des pans entiers de dialogue semblent avoir été copiés de Fast & Furious : ça parle de famille, tu toucheras pas à ma famille, jamais je trahirai ma famille, QLF... D'ailleurs, Fast & Furious, une autre équipe de voleurs qui ne sont pas vraiment des voleurs.
Ce que le film a de très formaté (vous aurez droit à des scènes du groupe qui marche dans un décor enchanteur à la Peter Jackson, je vous préviens) est compensé par une bonne volonté. On sent que les gens derrière le film aime D&D. Ils ne se moquent pas du produit, c'est très bon enfant. L'humour est digne d'une table de JdR, c'est clairement des blagues de rôliste qui pourraient se faire un d20 à la main... y compris parfois dans la lourdeur.
C'est également une production qui a conscience de ses limites : pratiquement pas de nains parce que c'est chiant à gérer (les passages avec des personnages de petite taille sont d'ailleurs les plus ratées, techniquement), pratiquement pas d'elfes parce que c'est Rings of Power en proposait treize à la douzaine... Il y a plein de clins d'œil au lore, ça fait étrange d'entendre des noms comme la Porte de Baldur, Padhiver ou Féérune dans une salle de cinéma. Après, je n'ai aucun amour pour ces Royaumes oubliables, donc je ne sais pas s'ils sont bien représentés. Ça reste un décor de carton-pâte dont la cohérence s'effondre dès qu'on réfléchit deux minutes. Les épreuves auxquelles participent les héros à la fin sont particulièrement débiles quand on se met à penser à l'énergie et aux ressources nécessaires pour faire tourner la logistique de cet événement. Idem, pour un univers où la magie est si omniprésente, les gardes sont particulièrement méconnaissant des illusions.
Bref, en étant chafouin, il est aisé de démonter le scénario (où le réflexe d'un paladin, c'est d'aller cacher un objet magique en Outreterre, juste parce que ça permet au scénariste de proposer un environnement qui claque). Oui, c'est commercial par essence. Oui, tout est prévisible. Mais ils ont voulu bien faire. Ça donne un film sympathique avec un casting qui s'amuse. On retrouve les moments iconiques de notre loisir, il y a juste ce qu'il faut de méta pour ceux qui savent, c'est parfait. Par contre, je ne vois vraiment pas comment un non-rôliste pourrait y reconnaître ses petits tant il y a du name-dropping à gogo.
Si vous y allez en vous disant que c'est un Marvel médiéval, c'est un agréable moment de divertissement. Il se pourrait bien que ça nous ramène de nouvelles joueuses, ce qui est toujours bon à prendre. Les adolescents que j'accompagnais sont tous sortis avec une furieuse envie de jouer tout en se répétant les répliques qui les avaient le plus marqués. Va y avoir de la druidesse qui peut se transformer en hibours, tenez vous le pour dit.
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Très bon en effet !
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Tybalt (le retour) a écrit : ↑sam. avr. 01, 2023 12:31 pm
En revanche, mercredi, ce sera Les Trois Mousquetaires et j'ai très hâte de voir ce que ça va donnerDes amis qui l'ont vu en avant-première à Saint-Malo ont adoré (mais ils sont fans du genre et joueurs des Lames du Cardinal alors forcément...).
Je guette aussi, et je me demandais si quelqu'un a le courage ici d'en faire l'inventaire, à la combien-tième itération on en était de cette fameuse franchise de notre Alexandre Dumas national ?
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
@Vociférator Voilà une liste disponible sur Sens Critique, qui contient 43 films, je ne sais pas si elle est complète.
Les Trois Mousquetaires
Je note qu'il existe une adaptation western qui s'appelle Les Rangers défient les karatékas. Il faut absolument que je la vois :lol:
Edit : la liste Wikipedia des adaptations
Les Trois Mousquetaires
Je note qu'il existe une adaptation western qui s'appelle Les Rangers défient les karatékas. Il faut absolument que je la vois :lol:
Edit : la liste Wikipedia des adaptations
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Top, merci !
avant ou après celle avec Les Charlots ?
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Je l'ai vue la version des Charlots quand j'étais gamin, j'ai encore de très vagues images dans ma tête de ces quatre couillons en tenue de carnaval :D
En consultant la liste je découvre également une version de 2011 :

En consultant la liste je découvre également une version de 2011 :

un scénario parfait pour Ultime Vengeance 3D ?Alexandra D'Artagnan découvre un complot visant à assassiner le président des États-Unis et va tenter d'endiguer la menace avec l'aide de trois infâmes espions internationaux.
- Tybalt (le retour)
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
En ce qui me concerne, la version la plus ancienne que j'ai vue - à la télévision - n'était autre que...

... l'adaptation de Claudio Biern Boyd, également créateur de séries des années 1980 comme David le gnome et Le Tour du monde de Willy Fog (d'après Jules Verne, mais avec un Phileas Fogg lion).
Ah, ce générique !

... l'adaptation de Claudio Biern Boyd, également créateur de séries des années 1980 comme David le gnome et Le Tour du monde de Willy Fog (d'après Jules Verne, mais avec un Phileas Fogg lion).
Ah, ce générique !
Spoiler:
Dernière modification par Tybalt (le retour) le dim. avr. 02, 2023 11:52 am, modifié 1 fois.
Mes sites : Kosmos (un jdra sur la mythologie grecque qui a lu les auteurs antiques pour vous) ; blog de lectures ; site d'écriture.
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
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- Gridal
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Moi aussi c'est avec cette série que j'ai découvert Les Trois Mousquetaires pour la première fois. C'est Gérard Hernandez qui faisait la voix de d'Artagnan si mes souvenirs sont bons.
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Ah moi j'ai encore bien à l'esprit le dernier plan du film, où les 4 nous apprennent qu'en réalité l'histoire n'est pas finie, et qu'il faudra attendre le second film...

Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Pour changer du film D&D et des Trois Mousquetaires, j'ai regardé hier soir Blonde, le film d'Andrew Dominik sur Marilyn Monroe (produit par Netflix), qui avait déjà provoqué quelques débats ici même. J'en ressors à la fois ébloui et gêné aux entournures.
Ébloui, parce que le film est une splendeur. Si je ne suis pas certain d'avoir saisi le sens et la fonction des incessants changements de format, il faut bien reconnaître que plusieurs scènes sont absolument magnifiques. Dès le début du film, le moment où la jeune Norma Jeane sort alors que les collines d'Hollywood brûlent au loin et que des cendres volent dans l'air comme autant de paillettes pose une certaine ambiance : la peur et la beauté ne seront jamais loin l'une de l'autre. Et ça va continuer comme cela, dans un film impressionnant de maîtrise technique, jusque dans ses instants les plus glaçants (la scène avec Kennedy). Par ailleurs, je dois confesser quelque chose : les biopics m'emmerdent. Mais là, Blonde invente quelque chose d'autre, qui est de la l'ordre de la biographie fantasmée et qui renouvelle totalement le genre, brouillant les pistes entre le réel et la fiction. Et puis il y a Ana de Armas. Elle n'était pas le choix le plus évident pour incarner Marilyn. Pourtant, elle est absolument géniale et la regarder devenir Marilyn sous nos yeux est l'un des grands plaisirs du film.
Mais malgré ses immenses qualités cinématographiques, Blonde souffre à mes yeux de trois défauts, plutôt liés à son scénario. D'abord, le film tombe dans l'une des ornières habituelles du biopic, celui de rapporter la vie d'une personne à un évènement originel définissant entièrement sa vie. Pour Norma Jeane (puisque l'objet de Blonde est tout de même d'essayer de retrouver Norma Jeane derrière le masque de Marilyn), il s'agira de daddy issues. Marilyn cherche partout le papa qu'elle n'a pas eu, et finira par en mourir. On peut tout de même trouver un peu léger de tout ramener à cet unique élément et de penser que la complexité des motifs qui nous font agir puissent être résumé à cette psychanalyse de bas étage.
Le deuxième point qui me gêne est que Marilyn parait toujours subir, et ne jamais agir. Elle est toujours un peu la victime des hommes. Le film en vient finalement à ignorer le fait que Marilyn avait du talent, que c'était une actrice douée. Si la Marilyn du film obtient un rôle, c'est parce qu'elle a couché ou "qu'elle a un beau cul". Et quand on la voit travailler, on ne voit que la femme déjà malade qui engueule Billy Wilder sur le tournage de Certains l'aiment chaud. Je comprends la volonté d'insister sur la vie privée, mais je trouve dommage d'éluder la large reconnaissance qu'elle a reçu au cinéma pour son travail.
Le dernier point est différent. Je ne suis pas partisan de mélanger l'esthétique et la morale, autrement dit de juger un film sur des critères moraux ou politiques. Mais là, Blonde montre une scène plus que curieuse où Marilyn discute avec le fœtus qu'elle porte et ce dernier lui reproche d'avoir avorté auparavant. On se croirait brusquement dans un film de propagande anti IVG et je me suis vraiment demandé ce que ça foutait là.
Tout ceci m'amène à avoir une vision assez contrastée du film, ce qui est probablement normal vu la complexité de cet étrange objet qu'est Blonde. Je le trouve à la fois passionnant et énervant, une grande réussite esthétique doublée d'un fond questionnable. C'est je crois un film à voir, parce qu'il est marquant et qu'on ne l'oublie pas. Mais mon petit cœur de cinéphile émotif ne peut s'empêcher de penser que Marilyn mérite mieux que cela.
Ébloui, parce que le film est une splendeur. Si je ne suis pas certain d'avoir saisi le sens et la fonction des incessants changements de format, il faut bien reconnaître que plusieurs scènes sont absolument magnifiques. Dès le début du film, le moment où la jeune Norma Jeane sort alors que les collines d'Hollywood brûlent au loin et que des cendres volent dans l'air comme autant de paillettes pose une certaine ambiance : la peur et la beauté ne seront jamais loin l'une de l'autre. Et ça va continuer comme cela, dans un film impressionnant de maîtrise technique, jusque dans ses instants les plus glaçants (la scène avec Kennedy). Par ailleurs, je dois confesser quelque chose : les biopics m'emmerdent. Mais là, Blonde invente quelque chose d'autre, qui est de la l'ordre de la biographie fantasmée et qui renouvelle totalement le genre, brouillant les pistes entre le réel et la fiction. Et puis il y a Ana de Armas. Elle n'était pas le choix le plus évident pour incarner Marilyn. Pourtant, elle est absolument géniale et la regarder devenir Marilyn sous nos yeux est l'un des grands plaisirs du film.
Mais malgré ses immenses qualités cinématographiques, Blonde souffre à mes yeux de trois défauts, plutôt liés à son scénario. D'abord, le film tombe dans l'une des ornières habituelles du biopic, celui de rapporter la vie d'une personne à un évènement originel définissant entièrement sa vie. Pour Norma Jeane (puisque l'objet de Blonde est tout de même d'essayer de retrouver Norma Jeane derrière le masque de Marilyn), il s'agira de daddy issues. Marilyn cherche partout le papa qu'elle n'a pas eu, et finira par en mourir. On peut tout de même trouver un peu léger de tout ramener à cet unique élément et de penser que la complexité des motifs qui nous font agir puissent être résumé à cette psychanalyse de bas étage.
Le deuxième point qui me gêne est que Marilyn parait toujours subir, et ne jamais agir. Elle est toujours un peu la victime des hommes. Le film en vient finalement à ignorer le fait que Marilyn avait du talent, que c'était une actrice douée. Si la Marilyn du film obtient un rôle, c'est parce qu'elle a couché ou "qu'elle a un beau cul". Et quand on la voit travailler, on ne voit que la femme déjà malade qui engueule Billy Wilder sur le tournage de Certains l'aiment chaud. Je comprends la volonté d'insister sur la vie privée, mais je trouve dommage d'éluder la large reconnaissance qu'elle a reçu au cinéma pour son travail.
Le dernier point est différent. Je ne suis pas partisan de mélanger l'esthétique et la morale, autrement dit de juger un film sur des critères moraux ou politiques. Mais là, Blonde montre une scène plus que curieuse où Marilyn discute avec le fœtus qu'elle porte et ce dernier lui reproche d'avoir avorté auparavant. On se croirait brusquement dans un film de propagande anti IVG et je me suis vraiment demandé ce que ça foutait là.
Tout ceci m'amène à avoir une vision assez contrastée du film, ce qui est probablement normal vu la complexité de cet étrange objet qu'est Blonde. Je le trouve à la fois passionnant et énervant, une grande réussite esthétique doublée d'un fond questionnable. C'est je crois un film à voir, parce qu'il est marquant et qu'on ne l'oublie pas. Mais mon petit cœur de cinéphile émotif ne peut s'empêcher de penser que Marilyn mérite mieux que cela.
“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Vu Les Trois mousquetaires. Là encore, comme pour D&D, je n'en attendais pas grand chose, eh bien j'ai pourtant été très agréablement surpris. Une bonne réécriture de l'œuvre de Dumas, non dénuée d'humour malgré le côté un peu sombre, qui montre que l'on peut encore faire du très bon cinéma en France. Vivement la suite en décembre !
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Bon, sur Donjons & Dragons je n'ai rien à ajouter : la promesse était de nous proposer un film qui appliquerait la formule Guardians of the Galaxy D&D, et c'est ça.
Et si sur le premier étron, la présence de Jeremy Irons était plus problématique qu'autre chose, là les acteurs connus amènent leur talent au service du film.
J'ai aussi vu ce weekend De Grandes Espérances.
Un thriller politique mâtiné de lutte des classes. Une jeune étudiante de Sciences Po issue d'une classe défavorisée et son petit ami fils d'un riche avocat d'affaires ont un avenir brillant devant eux, jusqu'à ce qu'ils fassent une grosse bêtise.
Le film se laisse regarder, mais ne laissera pas une trace indélébile.
Rebecca Marder (l'avocate du dernier Ozon) tient le film sur ses épaules, et je trouve son jeu trop théâtral pour le sujet.
Emmanuelle Bercot est excellente en députée et mentor de l'héroïne.
Et si sur le premier étron, la présence de Jeremy Irons était plus problématique qu'autre chose, là les acteurs connus amènent leur talent au service du film.
J'ai aussi vu ce weekend De Grandes Espérances.
Un thriller politique mâtiné de lutte des classes. Une jeune étudiante de Sciences Po issue d'une classe défavorisée et son petit ami fils d'un riche avocat d'affaires ont un avenir brillant devant eux, jusqu'à ce qu'ils fassent une grosse bêtise.
Le film se laisse regarder, mais ne laissera pas une trace indélébile.
Rebecca Marder (l'avocate du dernier Ozon) tient le film sur ses épaules, et je trouve son jeu trop théâtral pour le sujet.
Emmanuelle Bercot est excellente en députée et mentor de l'héroïne.
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
vue le royaume de naya,
Film ukrainien inspiré d'une pièce de 1911, ukrainienne.
Le Royaume de Naya — Wikipédia (wikipedia.org)
Le pitch, il y a eu une guerre entre le royaume de la foret et le village des hommes, mais tout est amené à changer.
Histoire somme toute classique, mais l'imagerie ukrainienne y apporte un vent frais.
Plusieurs morales, mais j'ai beaucoup aimé celle sur la colère, qui donne de la force mais nous coupe du reste
Film ukrainien inspiré d'une pièce de 1911, ukrainienne.
Le Royaume de Naya — Wikipédia (wikipedia.org)
Le pitch, il y a eu une guerre entre le royaume de la foret et le village des hommes, mais tout est amené à changer.
Histoire somme toute classique, mais l'imagerie ukrainienne y apporte un vent frais.
Plusieurs morales, mais j'ai beaucoup aimé celle sur la colère, qui donne de la force mais nous coupe du reste
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Re: [Cinéma] Les prochains blockbusters tomberont-ils dans la « soupe » typée Marvel Studio ?
Personne n’a vu pour moi Sur les Chemises Noires avec Hans von Garten ? 

Je voudrais pas dire…