Je ne connais pas Subabysse, mais je peux te donner quelques éléments sur Polaris.
Polaris a la réputation d'avoir des règles très touffues. La perception de la difficulté des règles dépend pas mal des gens, et du moment. Moi je n'ai plus le temps (ni les neurones) pour des règles trop complexes. D&D5 c'est mon niveau de complexité maximum (c'est dire). Ceci étant dit, Polaris v3 ne m'a pas traumatisé. La plupart du temps les PJ se trouvent dans une station ou sur un vaste bâtiment. Donc on se retrouve à gérer des situations assez simples humains vs humains, avec un peu de matos. Là les règles c'est pas compliqué. Avec la magie, pardon Le Polaris, c'est pas très compliqué non plus, surtout qu'il vaut mieux l'utiliser le moins possible.
Là où ça se complique ce sont les batailles sous-marines, surtout si elles impliquent des navires et plein de technologie. Mais bon, on n'est pas obligé de suivre les règles à la lettre, avec un peu de bouteille le MJ peu faire du cinématique. J'ai quand même de bons souvenirs de batailles à bord d'un petit soumarin, où chaque PJ a un rôle vital à jouer (et pas seulement le pilote) et où la compétence Commandement a une vraie utilité. Tout ça avec des règles assez simples et intuitives.
Si je devais critiquer Polaris, ce n'est pas sur les règles que je me focaliserais. Tout d'abord, l'essentiel du contenu des livres c'est du background. Beaucoup beaucoup d'infos, pour un usage assez limité. Même fan des romans (c'est mon cas), il y a du superflu. Ca n'est vraiment utile que pour développer ses propres scénarios.
Coté scénario justement, c'est ce qui m'a le moins plu dans ce jeu. On a du mal à retrouver l'ampleur des intrigues des romans. C'est ce qui a fait qu'à notre table on a fini par laisser tomber Polaris. Mais c'était avant la sortie des derniers suppléments, peut-être que les derniers scénarios sont meilleurs (j'ai arrêté de suivre le jeu).
) . Le plus dur c'est juste de choisir un Âge et de s'y tenir, histoire de ne pas avoir des persos de l'Âge de bronze avec des mousquets.
