[CR] COPS - Au nom de l'agua

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DonCricri
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par DonCricri »

Super CR, je m’y “abonne”. C’est tres bien écrit et les joueurs me semblent être sur le taquet!

J’ai récemment mis les mains sur COPS et si tu as des conseils à filer sur comment le meujeuter, je suis preneur (surtout côté règles et gestion PNJs). Habituellement j’essaye de faire une ou deux parties comme joueur pour apprendre mais là je pense pas que ce soit possible malheureusement …
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Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Altay »

Session 4 - Pride (Alone again) (première partie)

Lundi 13 septembre 2032

Salut les copains et les copines, c'est DJ Angelica pour la nocturne sur LA New Radio ! Sortez couverts, dans tous les sens du terme, on nous annonce un crachin tout au long de la soirée ! Pas de quoi refroidir les party-goers, entre le feu d'artifice de Santa Monica, la finale de la ligue californienne de sumo et le concert de Mongoro au SoFi Stadium, la fin de l'été n'aura jamais été aussi agitée ! Dans 15 minutes ne loupez pas le Dark Investigation d'Esméralda Whitehead qui nous parlera de la sombre affaire encore en cours de Stabbing Granny, la serial killeuse des hospices ! Stabbing Granny, si tu nous écoutes, arrête ! En attendant on se laisse bercer par Rotten LA, le titre du collectif Fight Against Hâte in California en hommage aux victimes du CalTrans.

Nouvelle semaine, nouvelle rotation pour nos COPS qui se coltinent désormais le service du 14h - 22h. Pire, c'est leur semaine obligatoire de patrouille : pour renforcer les liens entre le LAPD et la population, les ronds de cuir ont décidé d'imposer des patrouilles en uniforme aux COPS histoire de leur montrer que les bleus sont bien présents pour protéger et servir.

Heureux coup du hasard, nos héros ne se tapent pas les pires quartiers : Foley et Plume héritent de Santa Monica, tandis que Rambla et Carol s'occupent de Venice Beach. Après une journée à gérer les emmerdes habituelles de station balnéaire (vols à l'arrachée, escroqueries au faux taxi, etc.), nos quatre flics se retrouvent sur un stand de tacos à la frontière de leurs zones respectives histoire de casser la graine avant la fin de leur rotation dans dix minutes. Faux espoir.

10-18, appel urgent aux unités du secteur ouest, code 415 (trouble à l'ordre public) en cours au Hilton Venice, possible dérapage en 417 (individu armé)…

Les COPS lâchent leurs tacos graisseux et grimpent en voiture pour filer devant l'hôtel luxueux en front de mer. Le Fire Department (les pompiers) est déployé devant l'immeuble où une foule de touristes inquiet regarde en direction des étages. Le patrouilleur Madmon accueille les COPS en compagnie du lieutenant-sapeur Johnson. Visiblement, un touriste a fondu un plomb et menace de se suicider depuis sa suite du 14e étage. Il a menacé le personnel de l'hôtel avec une arme et les pompiers refusent d'intervenir tant que le type est muni de sa pétoire.

Dont acte pour Foley et Plume qui se dirigent en direction de l'intérieur de l'hôtel, où ils demandent au maître d'hôtel de les accompagner jusqu'à la chambre du trouble-fête. De leur côté, Rambla et Carol demandent aux pompiers de déployer un filet, au cas où le type sauterait, et se renseignent sur son identité. Infos prises à la réception, la suite a été réservée par Taikamiyama Daigoro (de son vrai nom Jesse Kuhaulua), un sumo originaire d'Hawaï en visite professionnelle à Los Angeles.

Grâce au passe-partout de l'hôtel, Foley et Plume pénètrent dans la suite du sumo. Les lumières du couloir sont éteintes et ils évoluent avec prudence et arme en main en direction du salon. L'homme, plutôt maigre pour un sumo, semble désorienté et saigne abondamment du pied, tachant l'épaisse moquette de l'hôtel. Foley repère le flingue par terre et décide de s'approcher les mains en l'air. Les deux COPS tentent de négocier avec l'homme qui se tient avec difficulté sur le rebord de la fenêtre, clairement dans un état second. Plume décide de jouer le tout pour le tout et se précipite en sa direction tandis qu'il glisse par dessus le rebord, rejointe par Foley. Ensemble, les deux touchent du bout des doigts le bras du sportif… mais la gravité l'emporte avant qu'ils ne soient parvenus à raffermir leur prise. L'homme chute, rattrapé in extremis par le filet des pompiers. Inconscient, il est transporté en urgence au UCLA Medical Center.

Foley et Plume encaissent le choc avec difficulté, laissant à Carol et Rambla le soin de débriefer les pompiers et l'hôtel, qui rouvre ses portes quelques minutes plus tard. Une première fouille de la suite ne permet pas d'en apprendre beaucoup plus. L'homme qui s'est défenestré semble bien être Jesse Kuhaulua. Le revolver trouvé dans la chambre est probablement à l'origine de sa blessure au pied (sûrement auto-infligée). Personne d'autre n'est sur les lieux et, exception faite de l'arme, les COPS ne trouvent rien d'illégal sur place, si ce n'est quelques shakers protéinés au contenu douteux. La télévision diffuse les commentaires post-match d'un combat de lutte de la ligue californienne, deux tasses avec un fond de café traînent encore sur une table basse. Après avoir revisionné les bandes de leur intervention, les COPS suggèrent tout de même de faire venir une équipe scientifique le lendemain pour réaliser des prélèvements, soupçonnant que le lutteur était sûrement drogué au moment de son nervous breakdown. Rambla obtient également de l'hôtel le nom de l'agent de Jesse, qui a réservé la chambre et qui pourra sûrement les renseigner sur les activités récentes du lutteur…

Le boulot terminé, les COPS rentrent chez eux, physiquement et mentalement éprouvés par cet incident.
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Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Altay »

DonCricri a écrit : lun. sept. 27, 2021 9:17 pm J’ai récemment mis les mains sur COPS et si tu as des conseils à filer sur comment le meujeuter, je suis preneur (surtout côté règles et gestion PNJs). Habituellement j’essaye de faire une ou deux parties comme joueur pour apprendre mais là je pense pas que ce soit possible malheureusement …

Il y a pléthore d'aides de jeux pour COPS qui récapitulent les différents sous-systèmes. Le système général est plutôt simple à maîtriser mais les sous-systèmes (combat et poursuite) sont malheureusement un peu lourdingues. Pas trop de solution à part s'exercer avec, même si au bout du compte on peut se passer du sous-système de poursuite et ne pas utiliser les différentes initiatives/attitudes pour le système de combat. Ça simplifie un peu les choses et c'est toujours possible de réintroduire la complexité plus tard.
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Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Altay »

Session 5 - Pride (Alone again) (deuxième partie)

Mardi 14 septembre 2032.

Retour au boulot pour les COPS dans le smog qui prend les bronches de Los Angeles. L'unité Alpha accueille pour les prochains jours la reporter Esmeralda Whitehead, journaliste freelance qui vient documenter le travail de terrain du LAPD. Le lieutenant Hawkins demande aux détectives de la section de bien vouloir se montrer amicaux et coopératifs, le reportage étant agréé par le CMOC (comprendre : le LAPD aura un droit de regard sur les images diffusées).

Tandis que Plume s'occupe de négocier avec la scientifique pour accélérer les prélèvements narcotiques dans la suite d'hôtel de Daigoro/Jesse, Rambla rencontre Edward Chappa, l'agent sportif du sumo. Ce dernier le retrouve dans à la réception de l'hôpital et semble effondré : Jesse était un ami avant d'être son client. Il reproche par ailleurs au COPS de ne pas l'avoir contacté plus tôt, s'étonnant du désintérêt des flics pour l'affaire (les médias ont rapidement classé le dossier comme étant une spectaculaire tentative de suicide). Rambla le rassure qu'il prend l'affaire au sérieux. Puisque Chappa dément la possibilité d'un suicide suite à une dépression, Rambla s'intéresse à l'agenda de Jesse, cherchant notamment à interroger toutes les personnes qu'il a pu rencontrer la veille. Il s'avère que le sumo étant en voyage d'affaires, son calendrier était chargé et il a eu pas moins de quatre rendez-vous :
  • Linda N'guyen, sa « coach personnelle »,
  • Douglas Osborn, le patron de la ligue californienne de lutte,
  • Vinko Pranjic, représentant de l'équipementier OASICS et sponsor de Jesse,
  • Peter Everett, un cadre du parti démocrate angelinos.

Dernier point problématique, l'arme retrouvée dans la chambre d'hôtel de Jesse. Ed Chappa explique avoir tenté de dissuader Jesse de s'en procurer (puisque sans permis), mais ce dernier avait insisté à son arrivée à L.A. Illégal mais pas inhabituel semble-t-il, le sumo ayant un passif de fana de la self defense et de la protection personnelle.

À l'autre bout de l'hôpital, Carol fait le bilan avec les médecins. Jesse est toujours inconscient, victime d'une overdose de métamphétamines et d'une perte conséquente de sang suite à sa blessure au pied. L'analyse toxicologique poussée est en cours mais il est évident que le sportif ne participera pas à la nouvelle saison… ni même peut-être à aucune saison future.

Enfin, Foley fait le tour des infos publiques sur Daigoro Taikamiyama. Sumo expérimenté (à 36 ans, cela fait de lui un des lutteurs les plus âgés de sa catégorie) et mince (tout juste au-dessus des 100kg), il compense son faible gabarit par un sens tactique affiné. Il devait d'ailleurs participer au plus haut niveau à la nouvelle saison qui commence à la fin du mois. Cette saison devait être sa dernière, compte-tenu de ses difficultés à prendre du poids et son âge avancé. Daigoro/Jesse est toutefois un des lutteurs étrangers les plus célèbres du Japon et une star de la lutte à Hawaï où il a participé à la popularisation de la ligue de lutte. Récemment, le sportif s'est positionné comme une des voix en faveur du mouvement syndicaliste qui touche Hawaï et la Californie, expliquant peut-être pourquoi il s'est approché du parti démocrate, les élections municipales approchant.

Ces informations en poche, les COPS décident qu'il n'y a pas de quoi occuper quatre détectives pour l'instant. Rambla planifie les rendez-vous avec les différents contacts de Jesse et Plume briefe Lena Lavigne, la substitut du procureur en charge du dossier, qui accepte de se concentrer sur la question des métamphétamines dans l'immédiat, les COPS considérant qu'il s'agit de l'élément déclencheur de l'incident. La question étant : qui a fourni les amphét' au sumo et était-il conscient d'être drogué ? Pendant que leurs collègues gèrent la paperasse depuis la Spitfire, Plume et Foley reprennent les patrouilles sur Venice Beach et Santa Monica.

Grand bien leur en fait. Alors qu'ils prennent le soleil sur le front de mer, le central déclenche un 10-18.

À toutes les unités sur Venice Beach, 10-18, 10-18, code 211 vol à main armée en cours, alarme silencieuse déclenchée à la bijouterie Ace of Diamonds, je répète, code 211 à Ace of Diamonds, répondez.

Le duo acquiesce et fonce, sirènes hurlantes, vers la bijouterie, et appelle leurs collègues en renforts. Plume et Foley arrivent sur les lieux juste à temps pour l'officier Madmon planqué derrière sa voiture. « Ils sont partis en bagnole, un vieux pick-up Chevrolet Rattlesnake, pas eu le temps de relever la plaque, direction LAX ! » De l'intérieur du commerce, la patrouilleuse Bleakly émerge : « On a un blessé ici ! ». Foley met les gaz pour rattraper les braqueurs, laissant à Carol et Rambla qui arrivent derrière la scène de crime.

La course poursuite est brève mais intense. Foley slalome comme un as dans le trafic de fin d'après-midi et repère le pick-up gris des braqueurs, qu'il pousse contre le terre plein central de Lincoln Boulevard. Le réservoir du Rattlesnake éclate sous le choc et le pick-up finit par s'arrêter cinq cent mètres plus loin, avant de pouvoir monter sur la freeway. Plume et Foley sortent du véhicule et braquent les fuyards qu'ils font sortir du véhicule. Les deux fugitifs se rendent sans résistance et les COPS appellent une patrouilleuse pour venir faire la circulation et booker les suspects.

Dans la bijouterie, Carol assiste la patrouilleuse Bleakly et procure les premiers secours à un vendeur, un jeune hispano en costume salement amoché, touché à deux reprises par balle dans la poitrine. Rambla sécurise la zone et tombe dans une ruelle à l'arrière du bâtiment sur le propriétaire des lieux, Eric Schwartz, sorti fumer une clope quelques instants avec le braquage et encore terrorisé par l'incident. L'ambulance arrive et emmène le vendeur. Carol et Rambla se relaient pour s'occuper de Schwartz et examiner la scène. Ils trouvent quatre douilles de .45 ACP, une douille de .22, deux balles dans le mur derrière le comptoir, une balle dans le plafond et un Sony Getaway, un derringer à un coup vraisemblablement utilisé par le vendeur en self-defense. Les braqueurs ont embarqué des montres de luxe, des bracelets et des boucles d'oreille, visiblement en défonçant les vitrines. Rambla tente d'obtenir la vidéosurveillance. Schwartz le conduit dans l'arrière boutique mais les enregistrements n'existent plus, ce qui semble quelque peu suspect. Les COPS embarquent le PC du propriétaire avec son accord pour examen ultérieur.

De retour au commissariat, Foley et Plume installent leurs suspects en cellule. Le premier, Charles Miles, est connu pour diverses infractions mineures : conduite en état d'ébriété, conduite sans permis, etc. Le second, Ronald Cruz, n'a pas de casier. Ils sont armés d'un Ruger Falcon, que Foley trouve être un sacré calibre pour des petites frappes. Leur butin est estimé à une centaine de milliers de dollars. L'interrogatoire révèle rapidement que Miles est un peu « simple ». Il fait visiblement office de chauffeur pour tout son immeuble et il semblerait que Cruz se soit servi de lui, il n'a d'ailleurs absolument pas conscience d'avoir participé à un braquage. De son côté, Cruz joue les durs mais rejette rapidement la faute sur un fameux « commanditaire » qui lui aurait donné tous les détails par email : quand agir, où agir, et même où se procurer le Ruger. Les COPS commencent à suspecter une complicité interne…

Les COPS briefent rapidement au téléphone Garett Winsley, le substitut du proc' qui a pris en charge le braquage. Winsley est un fils de notable de LA, plutôt désagréable mais doté d'un tableau de chasse. L'affaire étant relativement mineure, il est d'avis d'expédier le sujet rapidement et d'inculper les deux braqueurs, au grand dam de Foley qui espérait réduire la peine de Charles.

Foley et Carol décident donc de se rendre rapidement au domicile de Schwartz avant la fin de leur service pour lui poser quelques questions supplémentaires. Le bijoutier prétend ne rien avoir à leur dire de plus mais Foley remarque une broyeuse de documents dans le salon qui semble avoir tourné récemment. Les COPS arrêtent Schwartz pour association de malfaiteurs et l'embarquent pour la nuit, espérant qu'une nuit au poste lui remette les idées en place, puis contactent le proc' pour obtenir un mandat de perquisition…
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Sailor »

toujours aussi chouette!
Les femmes et les enfants d'abord. Toujours dans le naufrages.
Comme ça après les requins n'ont plus faim.

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Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

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Session 6 - Pride (Alone again) (troisième partie)

Mercredi 15 septembre 2032.

Le district attorney Winsley ayant consenti au mandat de perquisition, les COPS commencent leur rotation en début d'après-midi par une fouille du domicile du bijoutier Schwartz. Sur place, ils découvrent un ordinateur, quelques documents comptables et d'assurance et une brouette de documents passés à la broyeuse. Mais surtout, Carol et Foley dénichent :
  • un burner phone et une carte mémoire à moitié fondue dans le barbecue du jardin,
  • une petite collection d'armes à feu anciennes (une douzaine) et du matériel d'entretien, notamment du décapant qui aurait pu servir à effacer un numéro de série.

Au commissariat, la scientifique a pu réaliser une analyse de l'ordinateur de la bijouterie. Les enregistrements de vidéosurveillance ont entièrement disparu. Il n'y a pas de traces évidentes de manipulations, bien que les logs du logiciel indiquent que les vidéos ont existé à un moment donné. Pourquoi ne sont-ils plus sur le système ? Difficile de savoir : bug ? Hack ? Le rapport technique n'a pas de conclusion définitive. Cependant, l'ordinateur contient aussi un navigateur installé avec Tor et l'historique contient des traces de connexion à une messagerie chiffrée basée en Europe. Bref, des éléments suffisants pour que nos détectives pensent que le bijoutier a commandité le casse sur sa propre bijouterie puis a effacé ses traces.

Pendant que Foley et Rambla épluchent les documents administratifs de la bijouterie, Carol et Plume interrogent le bijoutier (qui a passé la nuit en garde à vue) en présence de son avocat. Le baveux est retors : Schwartz nie tout en bloc et son avocat a réponse à tout. Le téléphone brûlé ? Pas à lui, et même si ça l'était, ça n'a rien d'illégal. Les accusations de Ronald Cruz concernant un commanditaire ? Une invention. Le fait qu'il soit sorti griller une clope pile au moment du casse ? Une coïncidence. La disparition des vidéos des caméras du magasin ? Un bug du logiciel. Le décapant ? Du matériel d'entretien classique pour un amateur d'armes. Toutefois, les deux détectives décident de jouer la carte du pathos. Salazar, le vendeur blessé par balle, est toujours dans un état critique et Foley appuie où ça fait mal. Schwartz semble sur le point de céder quand son avocat lui conseille de ne rien dire. Il met un terme à l'interrogatoire et, affirmant qu'il s'agit de harcèlement de la part des COPS, affirme qu'il va saisir le bureau du proc'.

Côté paperasse, Foley déniche une piste intéressante. Dans les documents retrouvés chez Schwartz se trouve une condamnation de 2031, ordonnée par la cour de justice de LA pour avoir acheté le bail de son magasin à la municipalité à un prix nettement plus bas que les tarifs du marché. Le juge a condamné Schwartz à rembourser la différence (environ 140,000$). Le bail a été vendu avec l'accord du conseil de quartier de Venice Beach dans le cadre d'une opération de redynamisation du quartier mené par les démocrates. L'affaire avait fait grand bruit : 1,4M $ de subventions illégales dont 200,000$ de subventions directes, ont ainsi été "versées" par le conseil en échange de l'implantation de divers commerces au sud de Venice Beach et dans LAX entre 2027 et 2029, en l'échange de la création implicite d'emplois et de soutien lors des élections. Schwartz a semble-t-il bénéficié de ces largesses et se retrouvait avec pas mal de dettes maintenant qu'il devait rembourser ces avantages indus. Qui plus est, le bijoutier semble devoir au fisc près de 60,000$ d'arriérés d'impôts.

Mais ce n'est pas tout. Les COPS remarquent que Schwartz a déclaré deux semaines plus tôt une augmentation de stock auprès de son assurance. Or, après croisement avec l'inventaire de ce qui a été volé et des documents du magasin, le montant assuré est nettement plus élevé. Ça sent la fraude à l'assurance à plein nez et le proc' Winsley est tout à fait d'accord.

Pour coincer le bijoutier, les détectives décident de se concentrer sur le flingue. Carol se souvient avoir vu lors de la perquisition que Schwartz collectionne les armes à feu historiques. Une intuition lui fait vérifier le fichier des permis et des ventes d'armes. Bingo : Schwartz a fait l'acquisition d'un Ruger Falcon. La loi imposant que les fabricants conservent les traces balistiques de toutes les armes vendues. Il n'y a donc plus qu'à attendre le retour de l'analyse balistique de l'arme retrouvée sur Cruz, le braqueur, pour confirmer que c'est bien la même que celle achetée par le bijoutier un mois auparavant.

En attendant, les COPS se remettent à bosser sur l'affaire du sumo Daigoro. Rambla prend rendez-vous avec les différents personnes qui l'ont vu la veille. Les détectives passent le reste de leur journée à recueillir les témoignages. Tous ont rencontré le sportif dans sa chambre d'hôtel :
  • la « coach en développement personnel » Linda N'guyen est en réalité une psychologue accréditée. Elle suit Daigoro depuis environ six mois, le lutteur étant en proie à une dépression liée à ses difficultés à prendre du poids et à se maintenir au plus haut niveau de la ligue. Cependant, de son point de vue, Jesse/Daigoro ne présentait aucune tendance suicidaire et n'avait, à sa connaissance, aucun problème d'addiction.
  • Douglas Osborn, le patron de la ligue californienne de lutte, reçoit les COPS au siège de la fédération. Il était en discussion avec Jesse pour la création d'une compétition de sumotori en Californie. Jesse devait notamment être une des têtes d'affiche du tournoi et un promoteur de premier plan pour attirer des talents de Hawaï, d'Europe et du Japon. Le deal tombe bien entendu à l'eau suite aux retombées médiatiques désastreuses pour la réputation de Jesse. Osborn semble ne faire peu de cas de ce qui est arrivé, agissant comme un businessman.
  • Vinko Pranjic, le sponsor OASICS, semble lui plus affecté par les événements. Il retrouve les COPS au bar de son hôtel, où il tue le temps en attendant des nouvelles de son poulain. Le sponsor va se retirer, puisque la « tentative de suicide » signe définitivement la retraite de Jesse du monde de la lutte. Il n'a pas grand chose à dire de négatif sur Daigoro qu'il décrit comme un sportif rigoureux et sobre. Il regrette seulement ses prises de position politiques en faveur du mouvement syndicaliste qui ont complexifié leur relation, OASICS n'appréciant que moyennement de sponsoriser des sportifs trop grande gueule sur les sujets sociaux.
  • Enfin, Foley rencontre seul Peter Everett, qu'il a déjà rencontré dans des galas de charité. Le cadre démocrate met rapidement les pieds dans le plat : Jesse envisageait de déménager en Californie à la fin de la saison et de se présenter à une investiture démocrate pour des conseils municipaux de L.A. Le parti a décliné son offre, officiellement parce qu'il s'agirait d'un parachutage trop évident d'un visage connu. Officieusement, Everett reconnaît que l'establishment est mal à l'aise avec sa proximité des syndicalistes radicaux comme Khleane Abessolle et Bill Dawson, les leaders de la Californian Workers Union. Il indique être parti tandis que Jesse piquait une crise de colère.

Foley a la sensation de se faire rouler dans la farine mais sent bien qu'il ne tirera pas grand chose de plus d'Everett : le porte-flingue du parti démocrate est habile au jeu des demi-vérités et insister risquerait de s'attirer les foudres des responsables politiques angelinos. Les COPS se retrouvent au comico' pour planifier la suite de leur enquête quand le lieutenant Hawkins leur transmet une bien mauvaise nouvelle : Jesse étant ressortissant hawaïen, la police d'état d'Hawaï a décidé d'envoyer son propre investigateur pour se saisir de l'enquête. Le nouveau venu arrivera dès demain et il n'est pas impossible que les politicards essaient d'enterrer l'affaire…
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Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

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Session 7 - Pride (Alone Again) (quatrième et dernière partie)

Jeudi 16 septembre 2032.

Les COPS se retrouvent de façon informelle peu avant le début de leur rotation, au Moulin Rouge, le bar à flics installé à deux pas du comico, pour faire un état des lieux. La télé rediffuse les extraits de l'interview de Linda N'guyen auprès du Late Night Show animé par Modesto Waters. La psy de Daigoro y annonce la sortie le mois prochain de son livre Wrestling with depression: a story of sport, skill and mental health, sorte de roman-fiction retraçant un an de la vie d'un sportif olympique en proie à la dépression et l'isolement. Bien entendu, personne n'est dupe sur la source d'inspiration du Dr. N'guyen, ni sur l'opportunisme de l'annonce…

Toutefois, les détectives excluent la psy de la liste des suspects. À vrai dire, leur attention se tourne vers Peter Everett : c'est le seul à avoir consommé quelque chose avec Daigoro (il a bu un café, le sumo a pris un milk-shake protéiné) et c'est donc a priori le seul qui aurait pu avoir l'opportunité de verser des amphétamines dans la tasse. Leur théorie est la suivante : afin de discréditer un sportif populaire et apprécier mais trop radical, le parti envoie Everett lui annoncer la mauvaise nouvelle. Le porte-flingue verse un légère dose d'ampét' dans la tasse de Jesse, suffisante pour être détectée lors des contrôles anti-dopages de son début de saison au Japon. Le sumo serait alors discrédité et ses ambitions politiques tuées dans l'œuf.

Deux éléments, transmis par la police scientifique dans les rapports d'analyse viennent corroborer cette hypothèse :
  • d'une part, le prélèvement sur une des tasses retrouvées dans l'hôtel a confirmé la présence de traces résiduelles de métamphétamines (0,22mg/cL). Beaucoup trop faibles pour empoisonner quelqu'un, mais suffisantes pour être détectées par un contrôle.
  • d'autre part, l'analyse médicale du sumo a mis à jour une trisomie 21 dans son ADN. Plume, forte de connaissances universitaires en biologie et avec l'aide experte de la légiste en chef Mu Lin Chae, a obtenu des analyses complémentaires indiquant que Jesse Kuhaulua a reçu un traitement génétique CRISPR in utero*. Ce traitement expérimental est connu pour avoir provoqué des hyperthyroïdies chez les patients concernés et notamment un métabolisme accéléré. Ce qui expliquerait à la fois les difficultés de sumo à la prise de poids, mais aussi pourquoi ce dernier a eu une réaction intense à une dose en apparence faible d'amphétamines.

Bref, nos détectives sont certains d'avoir le mobile et le mode opératoire, mais comment faire tomber Everett ? La district attorney Lena Lavigne semble intéressée et fournit des mandats de perquisitions pour tous les protagonistes de l'affaire. Mais ses allégeances politiques sont ambiguës : veut-elle trouver un bouc émissaire ou va-t-elle réellement assister les COPS ?

En sortant du bureau du proc', Rambla décide d'aller à l'hôpital retourner voir Ed Chappa, l'agent de Jesse, en espérant que ce dernier soit sorti du coma. Malheureusement, ce n'est pas le cas… De leur côté, Plume, Foley et Carol prennent leur début de rotation au COPS. Le détective Aké de la police d'état d'Hawaï les y attend. Il écoute patiemment l'état actuel de leurs investigations mais semble pessimiste sur l'état des preuves à l'encontre d'Everett. Si les soupçons des détectives sont avérés, alors il ne s'agit pas seulement d'une tentative d'homicide involontaire, mais aussi d'intimidation d'un candidat à une élection, ce qui est un délit fédéral. Pour les COPS, c'est du pain béni : Everett est un intouchable à Los Angeles, protégé qu'il est par le bouclier du parti, mais une enquête fédérale aurait le bras nettement plus long.

Rambla joue de ses contacts dans les syndicats pour tenter de dénicher des éléments de preuve attestant que Jesse comptait se présenter aux élections des conseils de quartiers. De fil en aiguille, il parvient à accéder au local syndical de la CWU de South Central, où il trouve des prototypes de tracts et de panneaux électoraux au nom de Jesse Kuhaulua. Bingo. Réunir Aké, le lieutenant Hawkins, la proc' Lavigne et le procureur général de Californie prend quelques jours mais un accord est finalement trouvé entre le LAPD, la Hawai State Police et le bureau fédéral californien. Les COPS sont retirés de l'affaire et sont remerciés d'une grande tape dans le dos pour leur service.

Ce qui leur laisse le temps de se préoccuper de leur bijoutier favori. L'analyse balistique confirme que l'arme achetée par Schwartz quelques semaines plus tôt est identique à celle utilisée par le braqueur Ronald Cruz pour abattre Salazar McCormick, le vendeur du Ace of Diamonds. Le procureur Winsley est extatique. Confronté, Schwartz prétend, via son avocat, que l'arme a été dérobée chez lui à son insu. Les COPS n'insistent pas. Satisfaits de leur enquête, Winsley démarre la procédure pénale à l'encontre du bijoutier. Il encourage au passage vivement les COPS à se porter témoins au procès civil qui aura sans doute lieu pour que la famille de Salazar obtienne réparation suite au décès du malheureux vendeur..

* presque véridique : https://www.lemonde.fr/passeurdescience ... 70970.html
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Altay »

Session 8 - Time To Pretend (première partie)

Lundi 2 octobre 2032.

Intermission : les COPS passent quelques jours à aider le Californian Bureau of Investigation à rassembler les éléments incriminant la tentative d'empoisonnement de Jesse Kuhaulua, puis enquillent avec leur semaine de repos bien méritée.

Radio New LA a écrit : Il fait chaud, chaud, chaud sur Los Angeles ce matin avec une température moyenne pour la journée de 38°C. L'indice UV est de 5/5 et le gob sera présent dans tous les districts de 6h à 21h. Port du masque fortement recommandé !
Dans les nouvelles du jour, accident de poids lourd autonome sur la Freeway 34. Si vous êtes dans les bouchons, bon courage ! La mise à jour 2.3 du MMORPG "Star Citizen" sort aujourd'hui, si vos collègues ont posé congé, c'est peut-être pour ça ! Enfin, le leader du mouvement ouvrier Mamadou Abessolle est décédé dans la nuit durant un accident de chantier. Noé Riveiro, candidat à la primaire démocrate, a salué la mémoire et le combat d'un champion de la classe ouvrière. Nous attendons dans la journée une déclaration de sa fille, Séraphine Abessolle.
D'ici là, laissez-vous embarquer par le smooth electro-jazz de Mango PoPo sur Los Angeles New Radio, avec DJ Angelica.

Nos COPS débarquent au commissariat de Downtown aux aurores, puisque l'unité Alpha II enquille sur la rotation 6h-14h. Tandis que Carol, Rambla et Foley prennent un café pour se décroûter les yeux, ils notent l'absence de Plume, inhabituelle pour la jeune recrue, et la présence de deux civils, assis au fond de la salle briefing. Les conversations vont bon train sur le décès d'Abessolle. Le parquet a annoncé quelques jours plus tôt l'ouverture d'une enquête pour trouble à la bonne conduite d'une élection à l'encontre de Peter Everett. Autant dire que la rumeur d'un possible assassinat politique est sur toutes les lèvres.

Le briefing du Hawkins est expéditif. Seules informations qui concernent nos investigateurs de chocs :
  • la détective Tanaka (Plume) est détachement pour une mission exceptionnelle à durée indéterminée. Foley, son partenaire, sera affecté à un autre binôme si la situation devait durer plus d'un mois.
  • Esmeralda Whitehead, la journaliste en résidence qui prépare un reportage sur les COPS et le LAPD, aimerait se rendre au commissariat de South Central pour documenter la situation sur place. Devinez qui s'y colle ?

Bon gré mal gré, les détectives embarquent Whitehead et son caméraman, avec la sale impression de jouer les babysitters. Le garage leur fait toutefois une fleur en leur prêtant des patrouilleuses Spitfire pas trop défoncées, et Rambla, qui connaît bien le secteur pour y avoir été sergent de ville (et y avoir grandi), montre à la journaliste les quartiers les mieux réhabilités. Le contact se passe plutôt bien, même si la journaliste en profite pour tenter de recueillir quelques infos sur l'affaire Kuhaulua et notamment les difficultés que peut rencontrer Foley au jour le jour, son père étant un des principaux donateurs républicains (bonjour les conflits d'intérêt !).

Alors que ce petit monde prend quelques images devant une des bodega de Hyde Park, Rambla reçoit un coup de fil sur son téléphone personnel. Une voix féminine se présente comme Rebecca, la fille de Lonny, un bon pote de lycée d'Amos (Rambla). Rebecca est inquiète, affolée par la présence d'une voiture aux vitres teintées qui stationne devant chez elle depuis plusieurs heures. Et son père est une des figures du mouvement syndicaliste, proche de (feu) Khleane Abessolle…

Lonny habitant à deux pas, Rambla embarque ses collègues et la journaliste pour aller jeter un œil à la situation, qu'il signale au central. Direction 14703 Halcourt Avenue, dans Norwalk, quartier industriel où cohabitent les raffineries de la PUC et les maisons des ouvriers les mieux dotés. La Spitfire conduite par Foley (qui emmène avec lui Whitehead et son cadreur) s'arrête en haut de la rue pour observer la situation à distance, tandis que Carol et Rambla s'approchent avec prudence du domicile de Lonny. Une berline marron est garée à 50m de ce dernier, sans qu'il soit possible de voir qui est à l'intérieur.

Carol et Rambla toquent et s'annoncent auprès de Rebbeca, qui leur ouvre la porte. Elle est nerveuse et explique que son père n'est pas encore revenu du travail (parti à 3h du matin pour relever l'équipe de nuit, il ne reviendra pas avant midi). Elle a repéré la voiture vers 7h et est certaine qu'il ne s'agit pas du véhicule d'un voisin. La plupart des habitants de la rue bossent à la PUC et sont partis travailler. De son côté, Foley repère depuis sa voiture une femme munie d'un fusil d'assaut en bandouillière dans la contre-allée derrière le domicile des Rios. Les COPS décident de prendre les devants. Carol sort arme au poing et toquent à la fenêtre de la voiture. Une femme en gilet pare-balles ouvre, un revolver sur le siège passager.

Avec calme, la suspecte tend à la détective une licence de chasseuse de primes au nom de Sasha Bordeaux. Les COPS lui demandent de rappeler sa collègue, qui les rejoint et s'identifie à son tour comme étant Denise Starck. Les deux chasseuses viennent collecter une prime pour l'arrestation de Lonny Rios suite à un vieux mandat pour recel de substances psychotropes émis par les autorités du Nevada en 2008. Un 10-29 (vérification des avis de recherche sur véhicule ou sujet) auprès du central confirme que le mandat a été reçu dans le système californien deux jours plus tôt. Bref, Sasha et Denise ne font rien d'illégal (au contraire !), leur permis d'exercer couvrant aussi tout le territoire californien. Rambla leur demande poliment de ne pas rester dans les parages, compte-tenu du trouble à l'ordre public que constitue le fait de se balader AR-15 à la vue de tous. Les chasseuses de primes parties, Amos rassure Rebecca sur la résolution de la situation. Il tente d'appeler Lonny pour éclaircir cette histoire de mandat mais ce dernier étant sûrement au travail sur une grue, son GSM n'est pas sur lui.

Les COPS se séparent donc à l'initiative de Rambla. Il suggère que Foley et Carol emmènent comme convenu la journaliste Whitehead au commissariat de South Central, pendant que lui termine avec Rebecca. Les deux COPS embarquent donc les reporters pour une petite virée dans le no man's land de LA, où se trouve le commissariat le plus chaud de la ville (il est régulièrement attaqué à la roquette, c'est dire). Le paysage change pas mal pour la journaliste, qui prend quelques images des barres d'immeubles ravagées par la grey plague, ce foutu lichen qui ronge le béton. Sur la route, Foley avance avec précaution. Même si les petites frappes disparaissent dans les ruelles à l'arrivée de la patrouilleuse, une Spitfire du LAPD attire forcément l'attention dans le quartier, bonne comme mauvaise. Dans un vrombissement de moteur, Foley se fait doubler par un chauffard imprudent qu'il évite de justesse de percuter. Peine perdue, le 4x4 antédiluvien zigzague sur une centaine de mètres avant de se planter dans un plot décoratif en béton.

Circonspects, Carol et Foley sortent de leur véhicule pour jeter un œil au conducteur, sous la caméra inquisitrice de Whitehead qui filme depuis la patrouilleuse. Foley sécurise la zone alors que plusieurs personnes sortent sur leurs balcons pour observer la scène à distance. Carol s'approche de la voiture : le conducteur est à moitié conscient, le visage en sang. Elle repère rapidement un gun sous un siège (en l'occurrence, un Calico KM021) et un paquet non-identifié dans le coffre, qui se révèle rapidement être à la louche entre 2 et 3kg de quetz, un dérivé de l'héroïne. Les deux COPS extirpent donc le chauffard et sa cargaison de sa bagnole, ce qui complexifie rapidement la situation. Les observateurs jusqu'ici silencieux invectivent les bleus (foutez-lui la paix !, cassez-vous les pigs, ACAB) voire leur balancent canettes, bouteilles et autres détritus. Les COPS embarquent rapidement le chauffeur, le flingue et la came, et décident de laisser l'épave sur place avant de filer…

Une fois passé entre les mains d'un interne de l'hôpital de Downtown histoire de rafistoler les bobos, Foley et Carol placent le chauffard, Wallas Longstand, un grand échalas afro-américain aux cheveux courts, en garde à vue. Un tour dans les fichiers judiciaires ne donne qu'une vague idée de son pedigree : le CRASH (l'anti-gang) le connaît sous l'alias Little Boy et il a passé un an en juvénile pour un motif inconnu. Il n'a ni permis de conduire, ni permis de port d'arme (et encore moins de permis pour la dope). Il est intenable en interrogatoire, se contenant d'insulter tout ce que Foley et Carol comptent comme famille et jurant qu'il ne parlera jamais aux pigs, qu'il semble considérer ni plus ni moins que comme un gang rival. Lassés, les détectives le laissent mariner le temps de faire la paperasse, prévenir la fourrière pour le véhicule et de contacter la brigade anti-gang pour espérer avoir quelques infos additionnelles.

De son côté, Rambla décide d'attendre Lonny à la sortie de son boulot au dock pétrolier de la PUC, au cas où les chasseuses de primes l'y attendraient. Bonne précaution. Les deux potes s'expliquent. Durant sa tentative avortée de décrocher un Bachelor of Science en chimie à la Nevada State University, Lonny s'est fait pincer pour possession d'une faible quantité de cocaïne. Le juge l'a relâché contre une faible caution et il a préféré retourner en Californie, d'où l'existence du mandat. Il pensait que depuis le temps, il y avait prescription (ou simplement que le mandat aurait disparu dans les limbes administratives lors de l'indépendance). Pas d'bol. D'autant que dans le talkie, Rambla reçoit le signalement d'une person of interest à présenter au commissariat dès que possible dans le cadre d'une affaire de stupéfiants sur les docks : grand, chauve, hispanique. Son nom ? Lonny Rios. Lonny regarde son vieux pote, les yeux emplis de doute et jure n'avoir rien à voir avec cette histoire. Mais Rambla ne laisse pas tomber les copains. Faisant fi des ordres, il planque Lonny dans un box anonyme hérité de son père. Les lieux sont spartiates, mais c'est mieux qu'une cellule de prison. Reste à démêler cette affaire rapidement pour acquitter Lonny…
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Session 9 - Time To Pretend (deuxième partie)

Foley, Carol et Rambla se donnent rendez-vous après leur service au Moulin Rouge, un bar à deux pas du commissariat, pour discuter de Lonny et des possibilités que cette affaire soit une manigance politique pour faire tomber un autre syndicaliste (rappelons que Khléane Abessolle, secrétaire général de la Californian Workers Union est décédé "accidentellement" deux jours plus tôt). Rambla a pris l'initiative de contacter la détective des stups à l'origine du mandat de recherche. Il s'agit de la détective Mia Stevens, du NADIV (Narcotics Division). Cette dernière reste floue mais pense que Lonny Rios, en sa qualité de foreman (contremaître) sur les docks, a des informations d'intérêt pour son enquête sur un trafic de drogue passant par le port.

Rambla reste vague dans ses explications à ses collègues. Lonny, de son côté, nie en bloc les insinuations de Stevens. Il pense à un coup monté, ou peut-être à une usurpation d'identité : après tout, il est courant que les contremaîtres s'échangent leur pass pour accéder aux ordinateurs qui contrôlent les grues mécanisées.

Mardi 3 octobre 2032.

Dans les nouvelles, Séraphine Abessolle, porte parole de la Californian Workers Union, déclare son intention de se présenter à la primaire démocrate à la place de son père, décédé dans un accident de chantier.

Les COPS prennent leur service. Hawkins leur apprend durant le briefing que les narcs ont saisi 1 tonne de coke dans un conteneur sur les docks, mais aucune trace des trafiquants. Omerta regroupe une task force du COPS pour leur prêter main forte. Le lieutenant prévient également Foley et Carol que le chauffard du go fast de la veille est visiblement un indic' du détective Mainlord, du South District.

Foley et Carol rencontrent donc le subtil et délicat détective Mainlord, qui les engueule comme du poisson pourri pour avoir embarqué son informateur. Il récupère le téléphone du chauffard et semble fouiner dans ses messages, avant de le rendre au geôlier. Les COPS délivrent de maigres excuses. Mainlord accepte de passer l'éponge et leur laisse le suspect (« un ou deux années au frais lui fera le plus grand bien »).

De l'autre côté de l'open space, Rambla propose au sergent Omerta son aide dans l'affaire des docks. Visiblement, les stups patinent et le QG aimerait que les COPS fassent une deuxième passe, histoire de vérifier si le NADIV n'aurait pas loupé quelque chose (belle guerre de service en perspective !). Rambla, Foley et Carol sont donc recrutés. Le point névralgique de l'affaire semble être une entreprise d'import-export du nom de Casablanca Wares. La société loue un entrepôt à la PUC (propriétaire des docks), et c'est sur leur station de déchargement que la marchandise semble transiter. Cela dit, la direction a coopéré pleinement avec les stups jusqu'ici et prétend ne rien savoir.

Nos trois flics descendent la freeway 110 direction Terminal Island, où l'entrepôt de Casablanca Wares est installé. La fine équipe débarque en plein chargement tandis que des gros bras trimballent des palettes de dattes séchées, épices, semoule, harissa, raisins secs… Le contremaître se présente sous le nom de Wassim Naouri. C'est un jeune type a l'air sympa, svelte et bien sous tous rapports, qui ne doit pas beaucoup participer à la manutention. Il explique que sa patronne, « madame Hamadi », a déjà beaucoup collaboré avec la police. Mais aucun problème, les COPS sont libres de se promener dans l'entrepôt qu'il partage avec CommTrust, une société complètement fantôme chez qui il n'a jamais vu personne. À demi-mots, Wassim accuse même celle-ci d'être une société écran.

Pendant que Foley et Rambla jettent un œil aux documents de livraison dans le bureau de Wassim, Carol s'éloigne du groupe et se rend dans la partie vide de l'entrepôt, louée par CommTrust. Elle « ouvre » la porte de la mezzanine. Le bureau est vide… trop même. En fouillant, Carol trouve un bordereau de livraison au nom de Casablanca Wares, tombé entre deux tiroirs. Étrange ?

Foley et Rambla eux ne voient rien de suspect sur l'ordinateur de Wassim. Les bordereaux semblent en ordre. Wassim prétend qu'il y a régulièrement des vols sur les docks et que Casablanca Wares est une victime dans l'affaire : plusieurs cargaisons sont arrivées incomplètes alors que les fournisseurs affirment avoir tout envoyé. Le contremaître accuse la société écran voisine de les avoir piégé, en remplaçant la marchandise de sorte à ce que la contrebande soit livrée légalement au nom de Casablanca Wares (il ne leur resterait plus qu'à venir voler la drogue dans le conteneur avant qu'il ne soit déchargé par les manutentionnaires). Perplexes, les COPS demandent de tout de même à Wassim de sortir les bandes de vidéosurveillance. Le contremaître s'agace un peu, considérant perdre son temps et ne faire que répéter ce que sa patronne a déjà expliqué aux stups. Mais il finit par obtempérer et donne aux flics l'accès à la vidéo, avant de descendre se remettre au boulot.

Carol en profite pour montrer sa trouvaille à ses collègues. Vérification faite, il existe dans le système un autre bordereau en tous points identiques… à l'exception d'un item, pour environ 50kg. Signe de l'existence d'un double inventaire chez Casablanca Wares ? Possible, pour les COPS, qui sortent interroger Wassim. Celui-ci est au téléphone et raccroche à leur arrivée. Les flics confrontent le contremaître face au deuxième bordereau. La réaction ne se fait pas attendre : Wassim intime un ordre en arabe à ses manutentionnaires et dégaine un revolver.

Les COPS doivent réagir vite. Carol se jette sur Wassim, qui lui tire dans la jambe, balle heureusement absorbée par son uniforme blindé. Rambla et Foley mettent en jouent les employés de Casablanca Wares qui préfèrent détaler dans toutes les directions. Carol et Wassim luttent quelques instants, mais l'ex-militaire finit par prendre le dessus pendant que Rambla demande des renforts au central pour tenter de rattraper les manutentionnaires. Peine perdue. Quelques minutes plus tard, deux patrouilleuses arrivent pour boucler les lieux mais les employés sont bien loins. Wassim refuse toutefois de parler et les COPS l'embarquent au commissariat, non sans avoir prévenu Omerta et Stevens de leur découverte…
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

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Session 10 - Time To Pretend (troisième partie)

Stevens est, comme on pouvait s'y attendre, assez peu enthousiasmée par le fait que les COPS repassent derrière elle. Elle concède néanmoins que l'attaque de Wassim sur Carol indique qu'il y a possiblement une anguille sous roche. La bonne nouvelle, c'est que la patronne de Casablanca Wares, Asma Hamadi, est justement dans les locaux du NADIV pour préciser certains éléments de sa déposition. Omerta suggère aux COPS d'interroger Wassim et de revenir vers les stups ensuite pour interroger sa patronne. L'adjoint au procureur, Sharon Turner, est d'accord avec cette stratégie et suggère que les flics pourront ainsi peut-être pousser Hamadi à la faute.

Malheureusement, Foley et Rambla doivent attendre l'arrivée de l'avocat de Wassim. Maître Jacob Partiyeli, du cabinet Partiyeli Frères, finit par se présenter. C'est un baveux sur son 31, muni d'un sourire faux et d'une maîtrise impressionnante de la procédure judiciaire. L'avocat reconnaît que son client a fait une erreur, un « état mental de fatigue » l'ayant conduit à répondre par la violence à une situation de grand stress et qu'il plaidera volontiers coupable. En revanche, nada sur l'affaire de drogues. Partiyeli accuse à presque les flics de harceler Wassim à cause de leur inaptitude à trouver les véritables trafiquants. Rambla et Foley ne parviennent pas à grand chose mais extraient tout de même deux infos :
  • seules deux personnes peuvent modifier et signer un bordereau de livraison : lui-même… et sa patronne.
  • Casablanca Wares avait été prévenu par les stups qu'un coup de filet aurait lieu sur les docks lors de la prochaine livraison, pour ne pas que les employés interfèrent avec l'intervention du SWAT. Pour Rambla, cela pourrait expliquer comment les trafiquants ont su qu'il ne fallait pas venir récupérer la marchandise ce soir là…

Partiyeli finit par renvoyer les COPS à la niche. Rambla et Foley abandonnent l'interrogatoire : même si Wassim pourrait bien craquer en insistant sur son « état mental fragile », c'est bien eux que l'avocat pourrait pousser à la faute. Omerta et Carol, qui assistaient à l'interrogatoire derrière la vitre, suggèrent d'essayer de monter Hamadi contre son contremaître. Carol découpe l'enregistrement de l'interrogatoire pour trouver quelques extraits où Wassim semble suggérer que sa patronne aurait pu trafiquer les bordereaux de livraison pour masquer de la contrebande. Les COPS se rendent ensuite deux étages plus bas chez les stups, pour retrouver la détective Stevens qui cuisine Asma Hamadi assistée du District Attorney Naeem Tanner.

Stevens accepte de montrer la vidéo à Hamadi mais l'effet est… paradoxal. La directrice de Casablanca Wares rit nerveusement en voyant la bande défiler ! Elle affirme en effet ne pas reconnaître l'homme que les COPS ont interrogé. Ce n'est certainement pas son contremaître Wassim Naouri, et d'ailleurs elle avait donné consigne pour que Casablanca Wares soit fermé aujourd'hui, justement car la détective Stevens l'avait prévenu de l'intervention du SWAT pendant la nuit.

Nos trois flics tombent des nues. Naouri n'ayant pas ses papiers sur lui, ils n'ont effectivement pas pu vérifier son identité lors de sa garde à vue. Le procureur Tanner s'excuse auprès de Hamadi, qui peut retourner à ses occupations. Stevens est furax envers les COPS, qu'elle accuse de saboter son affaire avec leurs grandes idées. Rambla, Foley et Carol ne peuvent que s'excuser, plaidant la bonne foi. La détective des stups accepte leurs excuses. Après tout, Carol s'est tout de même fait tirer dessus par quelqu'un prétendant être le contremaître de Casablanca Wares. Elle propose de lancer une filature sur Hamadi, espérant repérer une faille dans cette machinerie bien huilée. Côté COPS, l'objectif est clair : retrouver le véritable Wassim Naouri… et identifier le type qu'ils viennent de mettre en cellule.
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

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Session 11 - Time To Pretend (quatrième partie)

À la fin de sa rotation, Foley est invité à dîner par son ami de lycée Dylan. Ce dernier souhaite en effet lui présenter la sénatrice Martha White, minority leader du parti républicain de Californie, dont il est le directeur de cabinet. Durant le dîner, Martha suggère à Foley de se présenter aux élections du bureau du Sworn Officer Syndicate (le principal syndicat des flics), en remplacement du capitaine Toïro, actuel vice-président qui part à la retraite dans quelques semaines.

Nouveau jour, nouvelle rotation. Les COPS lancent l'arsenal technico-légal pour identifier « Wassim » : empreintes, ADN, reconnaissance faciale… Un dossier finit par sortir mais son accès est bloqué par le secrétariat d'État aux Affaires Étrangères. Pas un bon signe pour nos flics mais Rambla tente de joindre l'administration pour obtenir un accès.
Par ailleurs, Omerta pense avoir trouvé ce qui est arrivé au véritable Wassim Naouri. La police d'Orange County a remonté deux jours plus tôt le cadavre d'un John Doe qui pourrait correspondre au signalement. Foley et Gastro se rendent sur place pour rencontrer le détective Pinker, en charge de l'enquête. Les empreintes confirment qu'il s'agit bien du contremaître de Casablanca Wares. Les premiers éléments indiquent qu'il a été tué par balle à bout portant. Les flics d'Orange County pensaient jusqu'à présent qu'il s'agissait d'un SDF descendu par un détraqué local. Les COPS s'agacent du manque d'implication des locaux et rentrent à Downtown, le dossier sous le bras avec les pièces à conviction (dont une douille).

De son côté, Rambla finit par lever le sceau sur le dossier du faux Wassim, avec un peu d'aide du bureau du proc'. Il s'agit d'Amir Bennani, dont le passeport diplomatique le rattache à l'ambassade marocaine. L'enquête se débloque. L'inspection des fadettes du téléphone récupéré sur Bennani lors de son arrestation révèle que ce dernier reçoit régulièrement de l'argent (4000$/mois) d'une société écran, qu'il retire en espèces dans le quartier de Bellflower, à deux pas du domicile du véritable Wassim. Par ailleurs, la douille récupérée à Orange County correspond avec l'arme utilisée par Bennani pour tirer sur Gastro.

Les COPS décident donc de rendre une visite au domicile du véritable Wassim Naouri. Sur place, sa fiancée, Safia Zaoui, accueille les flics. La maison est quasi-vide, les valises et les cartons prêts pour un déménagement. La fiancée de Wassim s'effondre en apprenant son décès, et les COPS parviennent à reconstruire une partie de l'histoire. Des collègues mal intentionnés de Wassim l'obligeaient à falsifier des bordereaux de livraison, en échange d'argent. Elle donne la description de deux hommes (dont Amir) qui sont venus le chercher en voiture quelques jours plus tôt. Elle n'a pas revu Wassim depuis, et pour cause. La seule autre visite que Wassim a reçu à son domicile était également du fait d'Amir, accompagné cette fois-ci d'une femme brune, cheveux courts, la trentaine, venue sermonner le contremaître il y a deux mois sur son manque de coopération.

Les COPS rentrent au central pour enregistrer la déposition de Safia et la mettre sous protection policière l'espace de quelques jours.
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Altay »

Session 12 - Time To Pretend (cinquième partie)

Finalement, Foley installe Safia dans l'appartement (vide) d'un de ses cousins, l'heure tardive rendant difficile une mise sous protection plus formelle. Rambla reste sur place pour veiller sur la fiancée.

Le lendemain, la rotation reprend. Gastro et Rambla épluchent les caméras de la voirie de Bellflower pour tenter de repérer les allées et venues d'Amir au domicile de Wassim. Les flics repèrent le soir du meurtre un van Ford marron, enregistré au nom de Moussa Allaoui. Mais ce n'est pas tout, la voiture personnelle de Stevens est relevée à 2 reprises sur Darnell Street, derrière la maison du contremaître.

Le témoignage de Safia auprès de Plume et Foley permet de combler quelques trous. Safia confirme que Hamadi est bien la patronne de son fiancé. Les flics lui montrent une photo de la détective Stevens et elle affirme qu'il s'agit de la femme qui s'est présentée à son domicile il y a deux mois. Les COPS commencent à soupçonner leur collègue des stups de jouer un double jeu… Enfin, la photo de Moussa Allaoui permet de confirmer qu'il s'agit du deuxième kidnappeur ayant emmené Wassim à sa mort à Orange County.

Vérifications faites, ledit Moussa est d'ailleurs connu pour plusieurs délits mineurs, mais aussi un séjour de 6 ans en prison pour violence sur un ancien partenaire de cambriolage. Les COPS débarquent à son domicile, le kidnappeur tente de fuir par la fenêtre tandis que sa petite amie balance des bouteilles de bière vides sur la patrouilleuse des bleus. Les flics finissent par le coincer et lui lisent ses droits.

Gastro mène l'interrogatoire, durant lequel Moussa rejette toute la responsabilité sur Amir, jurant n'avoir aucune idée de ce qui allait se passer. Rambla perquisitionne l'appartement de Moussa (nada) et son van, dans lequel il trouve une lampe torche tachée de sang et une chaussure, probablement celle de Wassim. Avec l'accord du procureur, Amir et Moussa sont incarcérés en attendant comparution devant un juge.

Reste à traiter le cas Stevens. Les COPS décident de prévenir leur supérieur. Le lieutenant Hawkins leur recommande de marcher sur des œufs. En théorie, leur soupçons devraient être signalés au SAD, le service des affaires internes. Néanmoins, sans preuve, l'affaire risque de leur exploser à la gueule. Nos quatre flics préfèrent donc tendre un hameçon à Stevens. Ils affirment à leur collègue des stups que Wassim Naouri avait une caméra cachée sous son porche qui a sûrement filmé tous ses visiteurs. Néanmoins, leur rotation et se termine et ils ne pourront donc aller vérifier les bandes que le lendemain. Espérant que la détective Stevens se précipite chez Naouri pour effacer ses traces, les COPS planquent donc dans Bellflower afin de vérifier leurs soupçons.

Au beau milieu de la nuit, c'est le jackpot. La voiture perso de Stevens s'engage, feux éteints, dans la rue. La stup' descend et examine le porche de la maison du contremaître. Les COPS descendent et Gastro braque Stevens, la mettant en état d'arrestation. « Vous ne savez pas ce que vous faites. Laissez-moi passer un seul putain de coup de fil. Vous me devez ça. » rétorque cette dernière. Les COPS acquièscent, mais le coup de téléphone sera passé du commissariat central…
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Sailor »

Ca faisait longtemps. Et c'est toujours aussi passionant!
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Altay »

J'ai beaucoup de retard (27 sessions, en fait !). J'essaie tant bien que mal de rattraper. :mrgreen:
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua

Message par Sailor »

Bon courage!!!
 
Les femmes et les enfants d'abord. Toujours dans le naufrages.
Comme ça après les requins n'ont plus faim.

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